Ferdinand Ngoh Ngoh court un grave danger actuellement sans le savoir. C'est le journaliste franco camerounais en exil, Rémy Ngono qui le dit. Sans le citer nommément, le journaliste explique les contours des nombreuses convocations des cadors de l'Etat au Tribunal Criminel Spécial (TCS).
Contexte
D'après Boris Bertolt, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh est convoqué physiquement au Tribunal Criminel Spécial (TCS) le 18 octobre 2022. Outre le scandale financier des fonds COVID, une affaire de 50 milliards de F CFA pèserait sur la tête de Ferdinand Ngoh Ngoh. S'il ne se présente pas, de gros moyens seront utilisés contre lui à moins que Paul Biya s’y oppose.
Pour Rémy Ngono, le fait que le Secrétaire Général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh soit auditionné récemment au Tribunal Criminel Spécial n'est pas anodin. Cette audition fait partie d'un plan stratégique bien huilé du Chef de l'État, Paul Biya. Les mêmes procédés ont été utilisés pour d'autres grands cadors qui étaient autrefois à Etoudi.
Ils se croyaient intouchables et inatteignables, mais ils ont fini à à la prison centrale de Yaoundé Kondengui. Les cas sont nombreux et l'on peut citer Mebe Ngo'o, Marafa, Polycarpe Abah Abah, Basile Atangana Kouna alias Don Basilio (aujourd'hui en liberté), pour ne citer que ceux là.
D'après Rémy Ngono, pour qu'un protégé de Paul Biya soit auditionné, le Chef de l'État doit avoir donné son accord. Ce fut le cas pour Ferdinand Ngoh Ngoh. Une information confirmé par Boris Bertolt.
« Paul Biya avait personnellement instruit le ministre de la justice, Laurent Esso d’envoyer un questionnaire à l’homme à la punk pour qu’il apporte des réponses aux enquêteurs. Plus d’un mois après avoir reçu le questionnaire l’homme à la punk a refusé de répondre » a indiqué Boris Bertolt.