Le sujet qui retient les attentions depuis plusieurs mois déjà au Cameroun reste la succession de Paul Biya, 90 ans dont 40 ans passé à la tête du pays. Tout le monde au Cameroun est d'accord pour dire que la bataille pour la succession de Paul Biya à la magistrature suprême s’annonce rude.

Après avoir occupé toute ou en partie la scène médiatique et politique durant plusieurs jours notamment dans le cadre de la visite du président français Emmanuel Macron, Emmanuel Franck Biya se retrouve sur la sellette. Le vent positif est en train de se transformer en un vent négatif.

Selon les informations, celui qui est pressenti pour prendre la place de son père serait dans la tourmente. Boris Bertolt revient à la charge avec de nouvelles informations concernant des crises internes au sein du mouvement du fils de Paul Biya.

Dans les révélations du lanceur d'alerte, un membre du mouvement Frankiste promet des postes ministériels à d'autres membres.

« Alain Fidèle Owona se voit déjà Ministre sous Franck et pour cela, il promet des postes aux gens dans le gouvernement de Franck sans jamais rencontrer Franck un seul jour.. » L’on apprend également qu’Alain Fidèle Owona avait été nommé comme Coordonnateur National par Rahim Noumeu qui vit aux USA et est le fondateur du Mouvement des Franckistes. Mais quelques mois après, souligne un membre de l’organisation : « Owona vient crée sa part. Résultat aujourd'hui, les dossiers sont bloqués au Minat pour non légalisation parce que Owona a déposé sa part et Rahim aussi... »

Depuis plusieurs mois deux mouvements acquis à Franck Emmanuel Biya s’affrontent. Il s’agit du Mouvement citoyen des frankistes pour la paix et l’unité du Cameroun (MCFPU) et le Réseau national des jeunes musulmans acquis à Franck Biya (RJMAFB). Les deux regroupements semblent être les plus agités en particulier sur les réseaux sociaux.

S’agissant du premier regroupement cité son meneur, un certain Mohamed Rahim Noumeu, estime venu le moment d’établir les préalables d’une transition pacifique au Cameroun :
«Les transitions politiques sont généralement sources de désordre et d’instabilité pour des jeunes nations comme la nôtre.»

Il faudrait ainsi, selon lui, prévenir pareil péril en préparant d’avance un candidat qui fera l’unanimité pour la suite, le choix sur Franck Emmanuel Biya dans le sillage de son président de géniteur apparaissant alors comme celui-là à même de préserver cet équilibre entre les différents groupes ethniques composant le Cameroun.