Dans un nouveau papier de Jeune Afrique, l’on apprend que les relations entre Léopold Maxime Eko Eko de la DGRE et Ferdinand Ngoh Ngoh n’ont toujours pas été bonnes. D’ailleurs, le Secrétaire générale de la Présidence de la République a voulu avoir la tête du chef du contre-espionnage auprès de Paul Biya.
« Le commissaire divisionnaire entretient ainsi de très bonnes relations avec un autre soutien des grandes oreilles d’Israël, Ferdinand Ngoh Ngoh. Le secrétaire général de la présidence, dont le service est l’organe officiel de tutelle et de contrôle de la DGRE, dispose de ce fait d’un relais précieux au sein du renseignement extérieur en la personne du redouté James Elong Lobé. Au point de réussir à placer ce dernier à la tête du service ? L’actuel numéro deux du contre-espionnage, Moukouop Mouminou, nommé en 2015, assure à l’heure actuelle l’intérim depuis le placement en détention de Léopold Maxime Eko Eko.Entre ce dernier et Ferdinand Ngoh Ngoh, les rapports se sont dégradés au fil des années, au point que le secrétaire général a, à plusieurs reprises, milité auprès du président Paul Biya pour faire remplacer le directeur de la DGRE. », souligne Jeune Afrique.
« Très impliqué dans le domaine du renseignement via son adjoint Mohamadou Moustapha, il cherchait dans le même temps à renforcer son contrôle sur les finances de ce service, alimentées via la présidence par la Société nationale des hydrocarbures (SNH).Léopold Maxime Eko Eko avait réussi à conserver son poste, se servant notamment d’autres canaux influents à la présidence, comme l’actuel directeur du cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo et l’ancien ministre délégué à la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o. Mais la DGRE n’en était pas moins restée désunie. « Les personnalités les plus influentes de Yaoundé y entretiennent toutes un homme ou plusieurs, pour recueillir des informations sur leurs rivaux », confie notre source. », précise Jeune Afrique.