Actualités of Wednesday, 7 December 2022

Source: www.camerounweb.com

Remaniement ministériel : Ayant reçu un avertissement, Paul Biya 'contraint' de faire le ménage

Le FMI serait sur le point de Le FMI serait sur le point de "forcer" Paul Biya à faire le remaniement ministériel

Le fameux remaniement ministériel au Cameroun tardant à se faire, les institutions somment le chef de l'Etat de faire la ménage sous peine de faire le dos rond au Cameroun avec des "sévères" sanctions.

A en croire des recoupements avec le confrère Camer.be, le FMI serait sur le point de "forcer" Paul Biya à faire le remaniement ministériel. Le Covid-gate au centre des discussions avec le FMI, l'institution veut de l'action de la part de Paul Biya. Une analyse contenu dans les lignes suivantes...

« On parle de plus en plus de former un nouveau gouvernement, non pas pour redistribuer les cartes au lendemain d’une élection présidentielle, mais de donner une lisibilité à l’action des ministres qui pour la plupart sont englués dans des scandales de gestion. Le journal L’Indépendant parle du « Covidgate », nom donné au scandale de gestion des fonds alloués au Cameroun par le Fond Monétaire International FMI, pour lutter contre la pandémie du Covid19. Pour le journal, «L’étau se resserre » autour des certains membres du gouvernement directement impliqués dans la gestion de ces fonds. La rumeur d’un remaniement ministériel a envahi certains salons feutrés de la République durant tout le week-end. Certaines sources annonçaient le départ du gouvernement de quelques grosses légumes afin de les mettre à la disposition de la Justice. Quatre membres du gouvernement sont particulièrement dans le viseur du Tribunal criminel spécial.

On le sait bien, En réponse à la pandémie, le FMI avait décaissé au Cameroun deux prêts d’urgence d’un montant total de 382 millions de dollars. Bien que le gouvernement se soit spécifiquement engagé envers le FMI à utiliser ces fonds de manière transparente et responsable, les dépenses liées à la lutte contre le Covid-19 ont été entachées d’opacité et d’allégations crédibles de gabegie et de corruption généralisées.

Bien plus, Le 19 mai 2021, les médias camerounais ont publié le résumé d’un audit effectué par un organe d’enquête de la Cour suprême camerounaise, la Chambre des comptes, qui révèle l’ampleur de la corruption et de la mauvaise gestion, estimées à un montant de 180 milliards de francs CFA. La Chambre des comptes a recommandé « d’engager 10 procédures judiciaires concernant des situations qui violent probablement le droit pénal ».

Au demeurant croit-on savoir, Le FMI devrait exiger du gouvernement camerounais qu’il rende ses dépenses totalement transparentes, procède à un audit indépendant et exhaustif de ses dépenses relatives à la lutte contre le Covid-19 et fasse traduire en justice tout individu coupable de corruption. Ceci passe, sans doute par un remaniement ministériel qui donnerait la possibilité à la justice d’agir en toute quiétude.


En attendant, les Batailles se livrent au sommet de l’Etat pour contrôler la situation. Et « Le bas-peuple agonise ». Le journal Infos Majeures pense que Les apparatchiks du système gouvernant en place s’entretuent via des affaires politico-Judiciaires pour la conquête du fauteuil présidentiel, la logique du pourrissement perdure, les batailles interpersonnelles s’échelonnent, les rancœurs entre ministres se multiplient, mais le bas-peuple ploie dans l’extrême pauvreté.

Toujours au sommet de l’Etat et au sujet du Mandat d’amener du Secrétaire général de la présidence de la République, « Les foudres de Biya sur Mvondo Ayolo ? ». Le journal La Nouvelle révèle que Depuis le début du feuilleton de l’affaire du mandat d’amener décerné par le parquet général du Tcs contre le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, qui consacre l’existence réelle d’une guerre de leadership ouverte au cœur du pouvoir à Yaoundé, le ciel était tombé si bas qu’il confinait dans les allées du palais d’Etoudi, tous les hommes dans un épais brouillard noir sans éclat.

Que, malgré les incessantes et récurrentes publications de Boris Bertolt, il était impossible de distinguer ni les postures, ni la moindre silhouette et de prédire l’avenir, sans risque de s’égarer dans ce déluge de vérités et de contre-vérités qui ont tenu en haleine le microcosme politico-médiatique du pays depuis quelques semaines. La métaphore paraît salée, elle n’en est pas fortuite pour autant. Puisqu’avant que le président de la République ne décide, mardi dernier, de siffler la fin de la mêlée, la seule question lancinante qui taraudait les esprits, était celle-ci : jusqu’où ira le bras de fer entre Laurent Esso et Ferdinand Ngoh Ngoh ? Instillant ainsi jusqu’aux strates les plus nobles de la République une ambiance quelque peu tendue. Retour sur le film des évènements. »
lit-on chez le confrère.