Actualités of Wednesday, 11 January 2023

Source: L'indépendant

Remaniement ministériel : Un média 'entre' dans la tête de Paul Biya et fait des révélations

La longue attente se poursuit toujours autour du remaniement attendu au gouvernement La longue attente se poursuit toujours autour du remaniement attendu au gouvernement

Patienter. Jusqu'à quand ? La longue attente se poursuit toujours autour du remaniement attendu au gouvernement, au risque de créer parfois une certaine lassitude, plusieurs jours après l’élection présidentielle et au regard de l’affaire du retrait de l’organisation de la Can.

Au sein de l’opinion, tout le monde s’accorde jusqu’ici à dire que la déconvenue du Cameroun dans l’organisation de la Can 2019 va obliger le premier sportif à procéder au plus vite à un remaniement de gouvernement, dans l’optique de conduire son septennat sous de meilleurs auspices.

Çà et là, l’on soutient que les ministres reconnus coupables dans fiasco de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 devraient être éjectés de leur poste suite à la décision de la Caf. Pour l’instant, les tractations se poursuivent, sans aucune fumée blanche à l’horizon.

Le chef de l’Etat Paul Biya reste le seul à maitriser son agenda, même si le scénario évoqué par plusieurs sources concordantes à Etoudi, annonce un nouveau gouvernement dans les tout prochaines heures, voire dès la fin de la semaine.

Il est utile de rappeler lors du conseil des ministres du 15 mars 2018 qu’il a présidé en personne et deux semaines après le réaménagement du gouvernement du 2 mars, Paul Biya a soutenu : « Je me félicite des efforts qui ont été faits jusqu’alors dans le cadre des préparatifs de la Can 2019. J’exhorte les différentes administrations concernées à intensifier ces efforts, pour que le Cameroun puisse célébrer, le moment venu, avec l’Afrique et le monde, une grande et belle fête du football. »

Son exhortation a-t-elle été suivie à la lettre ? Il est donc loisible de conclure qu’après le retrait de la Can au Cameroun, seul le président de la République sait quand et comment frapper les fautifs.