Des travaux se tiendraient depuis hier à l'Assemblée nationale autour d'un projet relatif à la modification de la Constitution du Cameroun. Ces travaux ont commencé hier samedi 02 juillet et devraient se poursuivre jusqu'à la semaine prochaine.
La transmission du pouvoir de gré-à-gré de Biya à un successeur désigné, avait été décrié par l'opposition camerounaise qui avait eu vent d'un projet de modification de la constitution. Le pouvoir n'avait ni nié, ni confirmé les informations données par les partis de l'opposition. Des informations qui annoncent la création d'un post de vice-président du Cameroun. Dans un article, Jeune Afrique a partagé des informations qu'il a eus auprès de ses sources à la présidence de la République.
"Obtenir de la présidence camerounaise qu’elle confirme – ou infirme – une information est généralement une gageure. Aucune de nos sources n’a donc souhaité commenter – ou démentir – le projet de révision constitutionnelle sur lequel plancherait Etoudi et qui viserait à créer un poste de vice-président de la République", écrivait Jeune Afrique il y a quelques mois.
"Jusqu’à ce matin, nous n’avons pas travaillé sur un tel dossier, a répondu l’une d’elle. S’il y avait une évolution, nous ne manquerions pas de vous en tenir informé", écrit également le magazine, citant une source à Etoudi.
"Or deux autres de nos interlocuteurs évoquaient une équipe secrètement constituée pour proposer un texte bientôt déposé au Parlement, tandis qu’un troisième allait jusqu’à laisser entendre qu’un constitutionnaliste, étranger de surcroît pour des questions de confidentialité, pourrait avoir été mis à contribution" renchérit le magazine.
Si le fils Emmanuel Franck Biya semble être celui désigné devant conduire le pays au départ de son père Paul Biya, il est très difficile d'entrevoir l'avenir du Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, celui que l'opinion soupçonne d'avoir les pleins pouvoirs à Etoudi.
Les jours prochains sont très décisifs pour les ministres de Paul Biya. Selon le journal 'La Météo' de la semaine dernière, une rumeur, tout aussi persistante, annonce l’arrivée aux affaires du fils aîné du président de la République, Emmanuel Franck Biya, que quelques-uns voient occupant une place charnière au sein du cabinet civil, un bruissement qui reste plausible.
Une nouvelle qui réconforte les avis qui voit le fils ainé de la famille du Chef de l'Etat remplacer son père après son départ. Certains penseraient même à un destin proche de celui du Gabon ou du Togo.
Tenu à passer ses 40 premières années loin de la politique. Il n’a jamais occupé un poste dans la soixantaine de gouvernements formés par son président de père. Même pas un strapontin de Directeur général d’une entreprise publique. Bref il a choisi d’évoluer en marge de ce panier à crabes qu’est la politique. Mais là c’était avant. Car depuis quelques années, Franck bien a pris l’engagement de sortir de l’ombre, révèle la Nouvelle Expression du 27-06-2022.
En effet, selon les lignes du journal, le fauteuil est apprêté pour le fils depuis une belle lurette. Les situations et les circonstances actuelles ne sont que suivre un plan bien dressé pour le fils.
« Il s’affiche de plus en plus. Dernière sortie en date ? La fête de l’unité au Boulevard du 20 mai à Yaoundé. Dans le premier carré présidentiel, la présence de Franck Biya ne pouvait passer inaperçue. Il était à côté de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République, lui-même suivi par Samuel Mvondo Ayolo, ci-devant ministre Directeur du cabinet civil de la présidence de la République. » révèle le journal.
D'après les informations, les avis divergent entre un remaniement, c’est-à-dire une opération de grande amplitude sur l’équipe du 4 janvier 2019, constituée de 63 membres, une réorganisation du gouvernement et un réajustement révèle notre confrère.
« Ce que les indiscrétions soulignent néanmoins, c’est que le locataire d’Etoudi a reçu, de son secrétaire général, la mouture commandée d’un éventuel gouvernement sur laquelle Ferdinand Ngoh Ngoh a travaillé pendant près d’un mois. Et de mentionner que Paul Biya a toujours agi ainsi à l’endroit de très proches collaborateurs, «toute chose qui ne garantit rien quant au maintien de l’intéressé lui-même au poste, bien que notre source, sans aller plus loin, souligne que Ferdinand Ngoh Ngoh restera aux affaires, et toujours comme ministre d’État».