Actualités of Thursday, 28 September 2017

Source: cameroun-online.com

Reprise du procès de cinq anglophones poursuivis pour terrorisme

Leur procès reprend ce jeudi 28 Septembre 2017 au Tribunal Militaire de Yaound Leur procès reprend ce jeudi 28 Septembre 2017 au Tribunal Militaire de Yaound

Le 30 Aout dernier, le Président Paul Biya ordonnait l’arrêt des poursuites judiciaires contre des meneurs de la contestation sociale qui a entrainé des violences dans ces deux régions depuis Octobre 2016. Sur les 28 personnes qui avaient alors été inculpées et qui étaient en détention depuis janvier 2017, 22 ont été libérées immédiatement, tandis que 6 autres n’ont pas bénéficié de la mesure présidentielle d’élargissement et demeurent en détention.

C’est donc cinq de ces manifestants jugés pour des actes de terrorisme qui voient les audiences de leur procès reprendre ce jeudi 28 Septembre 2017 devant le Tribunal Militaire de Yaoundé. Ils sont toujours sous le coup d’accusations de co-action d’actes de terrorisme, rébellion, crime et délits d’opinion, hostilité contre la Patrie, outrage à corps constitué et aux fonctionnaires, ou encore incitation à la guerre civile. Des chefs-d ’accusations pour le moins, graves.

Ce jeudi donc, les audiences reprendront avec L’audition des témoins du ministère public. En l’occurrence, il s’agit d’une vingtaine d’officiers de l’armée camerounaise qui étaient en faction dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au début de la crise anglophone en fin 2016. Bien avant, le commissaire Yenko Housseni et le colonel Beyene Guy étaient déjà passés à la barre lors de l’audience du 27 juillet dernier.

Ils étaient alors revenus sur la journée du 08 décembre 2016, au cours de laquelle, une montée de violence avait empêché la tenue d’un meeting du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Parti au pouvoir. Selon leurs témoignages, ce sont les populations qui auraient provoqué les forces de l’ordre et poussé celles-ci à recourir à la répression violente. Ils auraient ainsi été témoins et victimes des actes de violence posés par les manifestants et activistes.