Il était jusqu’à un passé récent inconnu mais depuis quelques jours son nom fait l’actualité au Cameroun.

L’ex-directeur Général du Budget au Ministère des finances serait plus célèbre que la superstar Samuel Eto’o, a révélé hier avec une pointe d’humour le Général Valsero, dans sa série de vidéo « Open mind », dont le nom signifie « ouverture d’esprit » en français.

L’édition d’hier, samedi 22 avril, a été consacrée au scandale qui éclabousse Antoine Félix Samba et a été diffusée en direct sur la page Facebook du rappeur.

Il commente l’affaire Sambagate qui alimente la toile depuis un certain temps et déclare avec ironie que ce fonctionnaire « est devenu extrêmement célèbre et même plus célèbre que la légende incontestable Samuel Eto’o ».

Le rappeur connu pour ses critiques acérées à l’encontre du régime trentenaire de Paul Biya et ses proches collaborateurs se demande comment un simple « fonctionnaire grâce à quelques fèves de cacao a réussi à être milliardaire alors que nos parents se tuent à l’échine de ce truc pendant quelques années et ils ne savent pas comment on fait pour devenir milliardaire avec le cacao ».

Sans se départir de son ton comique, le Général Valsero conseille aux paysans de « se mettre à l’école d’Antoine Félix Samba pour apprendre la technique de comment devenir milliardaire ».



Le Général Valsero défend Boris Bertolt

Dans le différend qui oppose le journaliste Boris Bertolt à son confrère Jean Lambert Nang de la télévision nationale CRTV, le Général Valsero a choisi son camp.

Dans la vidéo, il a pris la défense du journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt qu’il présente comme son ami et condamne ceux qui s’en prennent à lui. « Boris Bertolt a montré la vérité et la face hideuse du gouvernement de Paul Biya », a-t-il déclaré.

L’auteur de la chanson « Lettre au président » affirme que Lambert Nang « est un grand journalisme qui devient ridicule ». Il révèle qu’il a visité sa page Facebook sans trouver « aucune publication intelligence ».

Il faut noter que Boris Bertolt essuie des critiques et reçoit des menaces pour ses révélations faites sur les malversations qui seraient perpétrées par Antoine Félix Samba.