Le journaliste Paul Chouta est l’un des hommes à avoir annoncé en exclusivité que l’état de santé de Paul Biya chancelle vraiment. Le président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) souffre d’un cancer de prostate. Certains donnent déjà pour acquise sa mort. Mais qu’en est-il réellement ?

Dans une nouvelle publication titrée « Cameroun : Paul Biya très malade, la France panique ? », le lanceur d’alerte Paul Chouta persiste et signe : « Comme je vous l’ai dit, des tractations sont actuellement en cours pour faire une succession dynastique au Cameroun en passant le pouvoir à Emmanuel Franck Biya. L’opinion publique camerounaise et internationale est vent debout ».

En effet, suite aux alertes données, la communauté internationale a pu savoir que le Cameroun est sur le qui-vive. « Ils (les gens du pouvoir, ndlr) sont dorénavant convaincus qu'avec Emmanuel Franck Biya, ça ne marchera jamais », dit-il.

Selon les explications du journaliste, de nombreux hommes politiques, des hommes d’affaires, etc. « n’étaient pas au courant de la situation politique du Cameroun. Les investisseurs craignent un risque d’instabilité politique. La capacité du Cameroun d’emprunter de l’argent sur le marché international s’est considérablement détériorée ».

L’explication est toute simple selon Paul Chouta. « Dès que nombreux ont appris que Paul Biya âgé de 91 ans, plus vieux président en exercice au monde et au pouvoir depuis 42 ans, est gravement malade et veut se faire remplacer par son fils qui n’a aucune épaisseur, ils sont tous ébahis », lit-on sur ses pages.



Dans cette vidéo ci-dessus, l’intervenant confirme que Paul Biya a un problème grave avec sa prostate. Mais à aucun moment, il n’évoque sa mort. Mais, confirme-t-il, la France s’inquiète de l’avenir après Biya, avec toutes les incertitudes qui existent quant à sa succession.

La pression populaire, bien que froide pour le moment, est telle que le fils de Paul Biya, Emmanuel Franck Biya n’est pas désiré par une partie de la population, ce qui fait dire à une source crédible qu’il ne sera pas le successeur.