« Port en eau profonde de Kribi : entre secte, népotisme, favoritisme et incompétence à ciel ouvert ». C’est le titre d’un texte que le lanceur d’alerte Boris Bertolt a partagé sur les réseaux sociaux ce jour. Dans celui-ci, il explique beaucoup de choses que voici.

Le personnel du port en eau profonde de Kribi vit une véritable dictature basée sur l'incompétence et le tout couronné par le règne d'une église (Amour pour Christ) située au quartier Pangou à Kribi où tous les adhérents bénéficient de plus en plus des postes de responsabilité au détriment des personnels qualifiés et compétents.

Comme en témoigne la note ci, le DG du port de Kribi, Melom Patrice est obligé de menacer le personnel complètement démobilisé et apeuré pour participer aux festivités organisées par le port. À titre d'illustration, madame Rosette Bilounga, sa nièce celle qui a introduit l'église (secte) au port est passée de chef de secrétariat du DG (chef service) à chef de cabinet (directeur) en deux ans seulement.

Elle a fait recruter au port deux pasteurs il y a deux ans : monsieur Ebanda, chef de la division des marchés ; monsieur Lekama, chef de la division des affaires juridiques qui font la pluie et le beau temps. Les enfants des pasteurs de cette église ne sont pas en reste.

Madame Sarah Daniela, sous-directeur à 24 ans à peine sortie de l'école ; madame Lovet Lum, chef service trésorerie agent de maîtrise avec un BTS en logistique et transport. Madame Mispa, passée d'agent de maîtrise à directeur ; monsieur Metote, chef de la cellule de la communication, 25 ans à peine sorti de l'école que le DG, a voulu faire nommer directeur au dernier Conseil d'administration. Les cas sont légion.

Tout ceci se passe sous le regard complice d'un Conseil d'administration rempli de bénis oui oui à l'image de monsieur Nlend représentant du ministère des Transports qui a fait nommer sa fille madame Njoya chef service de la comptabilité analytique au port.

Patrice Melom en poste depuis bientôt 8 ans dit à qui veut l’entendre qu’il est intouchable et qu’il s’agit de sa part de gâteau remis par le chef de l’État Paul Biya.