« Le Cameroun n’est ni un royaume, ni le champ de cacao d’une famille ! Il n’y aura aucune succession de père à fils » C'est ce qu'a déclaré la romancière Calixthe Beyala en réponse aux bruits qui courent quant à la succession de Paul Biya.
Selon plusieurs sources, le fils aîné du président camerounais, Franck Biya, serait en pole position pour reprendre le flambeau. D'ailleurs, le mouvement frankiste étant visiblement dissout après les grabuges perpétrés lors de la visite du président français Emmanuel Macron au Cameroun en Juillet dernier, un parti politique de l'opposition camerounaise est prêt à faire de Emmanuel Franck Biya, son champion pour les prochaines échéances électorales comptant pour l'accès à la magistrature suprême.
« M. Emmanuel Franck Biya qui est libre et a le droit comme tout camerounais d’être candidat à l’élection présidentielle répond à nos critères et par conséquent s’il le souhaite, peut être investi par le FDC en tant que appareil politique habileté à investir selon la loi électorale en vigueur, un candidat à l’élection présidentielle. » lisait on dans un communiqué il y a quelques semaines.
Un nouveau parti serait actuellement prêt à ériger Emmanuel Franck Biya en candidat du parti d'après les rumeurs qui circulent ces derniers jours.
« Plusieurs cadres du SDF accusent Joshua Osih de négocier actuellement avec Franck Biya... Donc selon eux, Osih et Chairman, manœuvrent pour éliminer tous ceux qui peuvent prétendre au poste du Chairman du SDF. En particulier Jean Michel Nintcheu » indiquait il y a quelues jours Boris Bertolt.
D'un autre côté, une frange partie de ce même parti politique fait des yeux doux au MRC de Maurice Kamto. L'on a pu apercevoir Jean-Michel Nintcheu s'approcher de Maurice Kamto et de quelques militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Depuis, des indiscrétions prévoient une union entre ces derniers en vue des prochaines échéances électorales. Le wait and see s'impose.