Actualités of Tuesday, 2 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Succession : très surprenant début de campagne pour un fidèle ministre de Biya

Emmanuel Nganou Djoumessi est un homme politique camerounais Emmanuel Nganou Djoumessi est un homme politique camerounais


• La succession de Paul Biya est ouverte

• Rien ne doit être exclu pour 2025

• Un ministre en poste fait parler de lui

L’élection présidentielle de 2025 est très attendue par les Camerounais pour décider de nouveau de la personne la mieux placée pour diriger le pays pendant les prochaines années. Le peuple observe tout, rien ne lui échappe. Le moment venu, c’est le candidat qui a réussi à inspirer confiance qui sera élu.

Dans ce climat d’incertitude où les habitants ignorent si le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Paul Biya se représentera ou non, la voie peut être libre pour celui qui saura bien s’y prendre.

Il revient de plus en plus ces derniers jours le nom Emmanuel Nganou Djoumessi. Le Camerounais est né le 05 novembre 1957 à Bamesso dans le département des Bamboutos. C’est un homme politique, juriste de formation et ministre des Travaux publics depuis 2015.

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Emmanuel Nganou Djoumessi

L’avocat international Me Christian Bomo Ntimbane a également parlé de lui sur sa page Facebook. Il lui a envoyé des fleurs, c’est le moins qu’on puisse dire.

Big up Emmanuel Nganou Djoumessi !

Cet homme toujours dans les chantiers, est le ministre des Travaux publics du Cameroun. Il a précédemment occupé les fonctions de ministre de l'Economie.

L'histoire retiendra qu'il est celui qui, sous son ministère, a doté le Cameroun de sa première autoroute moderne avec péage entièrement réceptionné : Kribi-Lolabe, d'une longueur de 38,5 km. C'est aussi avec lui que le Cameroun a pu et enfin achever les premiers 60 km de l'autoroute Douala-Yaoundé.

Il faut se rendre sur le mur Facebook ou le site du ministère des Travaux publics pour se rendre compte de la densité des efforts de réalisation des infrastructures routières de ce département ministériel sous son ère, dans un pays où la quasi-totalité des projets sont soit inachevés, soit tout simplement en arrêt.

Nous citerons par exemple des routes qui étaient devenus de véritables curiosités au vu du patinement des travaux à savoir la route bitumée transfrontalière Sangmélima-Ouesso au Congo pratiquement en arrêt, côté Camerounais depuis près d'une quinzaine d'années.

- La route Mengong Sangmelima, un autre serpent de mer dont les travaux sont enfin achevés après une dizaine d'années de travaux,

- La route nationale n°15 Batschenga Ntui-LénaTibati Léna longue de plus de 400 km,

- La rénovation complète de la route Yaoundé-Bafoussam...

Bref, allez sur le mur Facebook de ce ministère ou sur son site pour vous rendre compte du travail abattu.

La Société civile des réconciliateurs qui a pour habitude de féliciter tous ceux qui font des actions d'éclat sur ce mur a voulu faire le témoignage de ce compatriote, qui ne fera certes pas l'unanimité, mais qui aura le mérite de mettre en lumière le travail d'un agent public de l'Etat qui essaie de sortir la tête de son pays de l'eau. Ce sont des faits palpables, vérifiables.


Aux yeux de certains observateurs, cette déclaration très élogieuse de Me Christian Bomo Ntimbane afficherait une allure de début campagne, surtout après que l'avocat camerounais a appelé ces dernières heures ses concitoyens à s'inscrire massivement sur les listes électorales pour éviter que le RDPC ne double la population.

Mais aussi, il n'est pas exclu que les paroles de Me Christian Bomo Ntimbane ne soient simplement un clin d’œil à Emmanuel Nganou Djoumessi qui ne fait pas un mauvais travail à la tête du ministère qu'il dirige.