Les voix s’élèvent déjà dans l’opinion et notamment dans la classe politique pour voir clair dans le feuilleton Ferdinand Ngoh Ngoh. Après l’article confirmatif de Jeune Afrique, le député Cabral Libii interpelle le Présidence afin de faire la lumière sur cette affaire. Ce dernier attend une infirmation ou une confirmation des informations.
Un journal de forte réputation internationale informe le grand public de l'émission d'un mandat d'amener manu militari le Secrétaire Général de la Présidence de la République du Cameroun, le plus proche collaborateur du Chef de l'Etat. Vrai ou pas, c'est extrêmement grave! Grave qu'aucun démenti ne soit donné dans l'hypothèse d'un fake.
Grave que le plus proche collaborateur du Président de la République en exercice soit traîné en justice de la sorte et que personne ne daigne dire au Camerounais ce qui se passe véritablement au sommet de l'Etat. Au nom du peuple qui m'a élu, j'exige des explications », a posté Cabral
URGENT : un proche de Ngoh Ngoh livre tout sur le complot à Jeune Afrique
Ce qu’il convient désormais d’appeler l’affaire Ngoh Ngoh est en train de prendre une tournure assez impressionnante. Alors que les rumeurs faisaient état de la délivrance d’un mandat d’amener contre le tout puissant Secrétaire générale de la Présidence, le Magazine Jeune Afrique vient de confirmer ces rumeurs. La fin de l’intouchable est-il proche ?
« Selon les informations de Jeune Afrique, le parquet du Tribunal criminel spécial a émis un mandat d’amener contre le tout-puissant secrétaire général de la présidence camerounaise. Le ministre d’État, qui a refusé de se présenter devant les juges le 18 octobre, peut-il être arrêté ? », se pose d’entrée Jeune Afrique.
Par ailleurs, Jeune Afrique a réussi à avoir un proche de l’intéressé.
« Ferdinand Ngoh Ngoh avait été convoqué « physiquement » le 18 octobre dernier par les enquêteurs, afin d’y être auditionné dans le cadre du « Covidgate », un scandale consécutif à plusieurs cas de détournements de deniers publics et de surfacturations, documentés par un rapport de la Cour des comptes. Contacté par Jeune Afrique, l’un des proches du secrétaire général de la présidence (SGPR) estime que cette procédure s’apparente à un « harcèlement » visant à affaiblir le principal collaborateur de Paul Biya dans le but de pousser le président à le « lâcher », souligne Jeune Afrique
« Toujours selon son entourage, Ngoh Ngoh a refusé d’aller se faire auditionner car aucun indice sérieux ne justifie qu’il soit visé dans le cadre de cette procédure et donc, entendu. D’après ses partisans, les détournements et autres irrégularités dénoncés par le rapport de la Chambre des comptes de la Cour suprême sont antérieurs à la création au sein de la présidence de la fameuse task force à laquelle le gouvernement avait délégué la gestion de la riposte anti-Covid », précise Jeune Afrique