C’est un signal fort envoyé aux meurtriers qui se cachent derrière l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Mais aussi, c’est un moyen pour encourager les autres hommes de médias à poursuivre ce pour quoi ils ont été formés : contrôler l’action publique et informer les citoyens pour un meilleur développement.
Martinez Zogo a été tué car il dénonçait des personnes qui ont fini par tirer la conclusion selon laquelle il est devenu trop gênant, parce que sachant beaucoup de choses.
On se rappelle très bien les fois où il parlait dans son émission "Embouteillages" des détournements de fonds au sommet de l’État dans les lignes 94, 65 et 57.
Selon la victime, l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, le ministre de la Justice Garde des sceaux Laurent Esso et le ministre des Finances Louis-Paul Motaze sont les trois (03) personnes qui travailleraient ensemble pour piller les ressources publiques.
Après ces affirmations, Martinez a été kidnappé et torturé pendant plusieurs jours. Plus tard, on a retrouvé son corps sans vie dans un quartier de Yaoundé, il était en décomposition avancée.
Les enquêtes ont mené tout droit vers Jean-Pierre Amougou Belinga et des agents de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) comme le patron Léopold Maxime Eko Eko, son bras droit Justin Danwe, etc.
Il devient de plus en plus évident que Zogo a été tué froidement, de quoi aiguillonner les acteurs de la presse nationale à le distinguer solennellement.
Ce sera à travers "Awards des médias 2023". Un prix spécial nommé Martinez Zogo va être créé et il sera décerné à titre posthume à Martinez Zogo pour cette première année.
Les Awards des médias ont été créés depuis 2017 pour récompenser annuellement les acteurs et structures de médias dans l’univers médiatique.
Le prix Martinez Zogo va dorénavant récompenser les journalistes et professionnels des médias qui sont appliqués pour que la vérité soit toujours dite et que la bonne information soit donnée.
Martinez Zogo est déjà le lauréat cette année grâce à son engagement à faire savoir à tous qu’il y a des ennemis du progrès qui retardent l’élan du Cameroun, une ferme volonté à dire la vérité qui lui a donné la mort.