Actualités of Saturday, 1 March 2025

Source: www.camerounweb.com

Une autorité frappée et enfarinée par la BAS en Belgique court dans la rue pour sauver sa peau (vidéo)

La Brigade anti-sardinards La Brigade anti-sardinards

Une grande caravane de dédicace de l’ouvrage "Paul Biya et la jeunesse camerounaise hier, aujourd’hui et demain" était prévue. Elle a eu lieu en Belgique.

C’était le 27 février dernier à Bruxelles. Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou a répondu présent.

Dans ce même cadre, une clôture du mois de la jeunesse dans la diaspora a été faite. Avec aussi l’intermédiation entre jeunes de la diaspora de Russie et leurs pairs locaux à l’effet de créer des joint-ventures et l’accompagnement des activités de la diaspora.

Mais s’il y a bien un fait auquel l’autorité ne s’y attendait pas, c’est l’arrivée surprise des éléments de la Brigade anti-sardinards (BAS) sur les lieux. Ce collectif de la diaspora camerounaise opposé au président de la République Paul Biya et à ses soutiens a fait mouche.

Ce mouvement créé en 2018 par un groupe de militants dont Calibri Calibro à la suite de l’élection présidentielle reproche à cette organisation son caractère ubuesque. « Il n’y a rien ici. Allez faire ça au Cameroun, les enfants meurent au Cameroun », entend-on répéter les membres dans la vidéo.

Une autorité proche du ministre, qui s’est donc rendue en Europe pour l’évènement, s’est fait frapper sur le crâne, laver à la farine par les éléments de la BAS.

La vidéo de la scène effrayante a été publiée par le lanceur d’alerte N’zui Manto. Elle réjouit curieusement les internautes qui en ont ras-le-bol pour ce gouvernement qu’il juge indignes de confiance.

Le ministre de tutelle, Mounouna Foutsou, né en 1967, est une personnalité politique importante depuis le remaniement ministériel du 2 octobre 2015 où il exerce la fonction de ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique dans le gouvernement Philémon Yang. L’homme est originaire de Bangana qui un village de l’Extrême-Nord du pays, dans le département du Mayo-Danay.

Le ministre est désespéré, selon nos infos. Son collaborateur ne savait plus à quel saint se vouer et courrait dans tous les sens possibles pour s’extraire à la BAS qui le suivait comme son ombre pour lui dire des vérités sur les conditions de vie des Camerounais.