L’état de santé de Paul Biya divise. Les membres du gouvernement veulent garder l’affaire privée et donc peu connue du grand public. Par conséquent, tous ceux qui arrivent à glaner des informations ici et là sur la situation seraient considérés comme des personnes à mettre hors d’état de nuire.
Sur la question, Paul Chouta est l’un des journalistes qui est très actif. À plusieurs reprises, il a déjà eu à dire que le président camerounais ne se porte pas bien et qu’il est mourant. Se justifiant par les nombreuses absences de Paul Biya à des évènements auxquels sa présence était fortement attendue.
Le clan Biya cherche-t-il à discréditer Paul Chouta pour l’empêcher de continuer son travail ? Sur les réseaux sociaux et les médias, des messages traitant Paul Chouta de « montre », de « nègre de service », etc. sont diffusés.
Pour le principal intéressé, c’est un travail de sape commandé par le pouvoir de Yaoundé. « Voilà à quoi se résument désormais Samuel Mvondo Ayolo et ses complices du cabinet civil de la présidence de la République, notamment Atangana Manda dont une de ses sœurs l’accuse d’avoir tenté de la violer et Oswald Baboke qui se cache derrière l’église pour schématiser les esprits faibles et piller les caisses de l’État », dit-il.
Dans la continuité de ses propos, Paul Chouta écrit qu’il sait que « vous avez recruté des journalistes du Hilton comme Odile Pahai, Nkodo Pierre Claver et autres pour faire le sale boulot. Je les comprends, car rester cohérent et loin des officines au Cameroun est devenu un exploit. Nous ne sommes plus nombreux dans tous les cas ».
« Insultez-moi, faites de moi tout ce que vous voulez, mais ramenez-nous seulement Paul Biya. Au suivant », insiste-il, terminant son post avec l’hashtag « On veut voir Paul Biya notre président ».