De sources concordantes, la rédaction de Camerounweb vient d'apprendre que le général No Pity a une nouvelle fois échappé à une incursion de l'armée.
Blessé grièvement à la jambe gauche après les combats, depuis quelques jours, ce chef de guerre activement recherché achevait sa convalescence dans un centre de santé. L'infirmière a été neutralisée par l'armée selon nos sources.
Impliqué dans plusieurs attaques perpétrées contre les forces de défense déployées sur les théâtres du Nord-ouest, No Pity de son vrai nom Clément Mbashie est réputé pour avoir mené de nombreux attentats ciblés contre plusieurs brigades de gendarmerie et check points, parfois même dans le Noun voisin.
L'assassinat du commandant de brigade de gendarmerie de KUMBO Minko Minthya Mario, sous la houlette des Bui Unity Warriors porte son estampille, martèle nos sources.
URGENT-NOSO : Les ambazoniens du Ndonga mantum lèvent 34 millions de FCFA pour financer le séparatisme
La rédaction de Camerounweb vient d'apprendre de sources concordantes, que Les ambazoniens du Ndonga mantum (Nord-ouest) ont levé 33, 518,527.50 millions de FCFA pour financer le séparatisme.
Ces fonds ont été collectés par fundraising qui est un processus de sollicitation et de collecte financière sous forme de dons de particuliers, d'entreprises, de fondations ou d'organismes gouvernementaux.
L'objectif est de mobiliser des ressources privées au service d'organisations et de causes d'intérêt général. Elle s'applique généralement à une organisation à but non lucratif ou à un parti politique.
Histoire
« Depuis octobre 2017, le Cameroun est en proie à un conflit meurtrier qui oppose l’armée aux forces séparatistes des deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ses origines remontent à la colonisation de ce pays par les gouvernements français et britannique.
Après un référendum organisé par les Nations unies le 11 février 1961, leurs habitants ont opté pour la « réunification » avec le Cameroun français, le 1er octobre 1961.
Mais tout ne s’est pas bien passé après cette réunification. Les deux régions anglophones, qui représentent environ 20 % de la population, se sont plaintes à plusieurs reprises de discrimination et d’exclusion. Des manifestations organisées pendant toute l’année 2016 dans les régions anglophones du Cameroun ont dégénéré en guerre civile en 2017.
Presque cinq ans plus tard, le conflit continue de faire rage. Selon des estimations récentes, il a déjà causé la mort de plus de 4 000 civils et le déplacement de plus de 712 000 personnes à l’intérieur des régions anglophones. Plus de 1,3 million de personnes ont besoin d’aide humanitaire.
Le président Paul Biya, qui dirige le Cameroun depuis 1982, se dit déterminé à poursuivre cette guerre vaine contre les groupes séparatistes, qu’il qualifie de « terroristes ». Malheureusement, à ce jour, il n’existe aucun agenda clair et crédible pour des négociations, ce qui rend la paix et la réconciliation problématiques. Il est cependant évident que les griefs des anglophones sont profonds et sont restés longtemps sans réponse rapporte theconversation.com.»
Avec ces fonds collectés, le régime de Paul Biya a un souci à se faire.