Les nouvelles ne sont pas bonnes pour des éléments de l'armée camerounaise dans l'extrême nord. En effet, la crise anglophone battant son plein avec son lot d'attaques meurtrières les unes comme les autres, l'armée doit aussi repousser les terroristes de Boko Haram. Se faisant, l'on annonce une embuscade de l'armée camerounaise.
En effet, d'après les informations, le régime de Yaoundé privilégie la crise anglophone au détriment de la menace terroriste de Boko Haram.
Dans les faits, Actu Cameroun dans une analyse pense que Paul Biya a procédé à plusieurs nominations pour renforcer la lutte contre les séparatistes du NOSO et aurait de ce fait fragilisé la lutte contre Boko Haram.
Pour le confrère, « C’est ainsi que le commandement de l’Extrême-Nord, chargé de la lutte contre les djihadistes de Boko Haram et apparentés, a été dégarni au profit de la 5e région militaire interarmées (RMIA) qui coiffe les régions administratives du Nord-Ouest (dont le chef-lieu est Bamenda) et de l’Ouest (Bafoussam). Une preuve de plus que la crise dite du Nord-Ouest/Sud-Ouest, et la crainte d’une contagion dans la région francophone de l’Ouest, est devenue la priorité de Yaoundé devant la menace djihadiste. Après le départ de son commandant, le général Bouba Dobékréo, le premier secteur de la Force multinationale mixte (FMM), chargée de la lutte contre Boko Haram et ses groupes apparentés, perd deux commandants de poids »
Il faut le rappeler, les séparatistes continuent de plus belle leur lutte. Aux dernières nouvelles, les ambaboys ont décidé d'augmenter leur force de frappe en s'offrant de nouvelles armes de guerre.
Lors d'une réunion des leaders sécessionnistes, Ayaba Cho a annoncé à ses collaborateurs l'achat de 200 armes de guerre (AK47) pour armer les jeunes locaux dans les jours avenir.
Un autre carnage serait donc en préparation.