Les nouvelles de ces dernières heures dans l’affaire retentissante de l’assassinat de Martinez Zogo sont plurielles. Les présumés bourreaux du journaliste ont été amenés une deuxième fois devant le commissaire du gouvernement qui les avait renvoyés au SED la première fois, demandant un complément d’enquête.

La journée du jeudi le 23 février 2023 restera peut-être à jamais dans l’histoire du Cameroun, comme celle qui a définitivement accéléré la descente aux enfers des personnes gardées à vue car considérées comme les auteurs du forfait.

Ce sont le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga et ses collaborateurs comme Raymond Etoundi Nsoe son beau-père et également son chef de sécurité et Bruno Bidjang qu’il a récemment nommé au poste de directeur général du groupe L’Anecdote.

Tout de même, de plus en plus d’informations à notre disposition nous font croire que le sort du présentateur télé Bruno Bidjang pourrait être différent de son patron controversé Jean-Pierre Amougou Belinga pour qui il est prêt à tout.

Bruno Bidjang lui-même l’a déjà dit devant des caméras bien allumées, si son boss lui demande de courir comme un fou et de se jeter dans un trou sombre, il le ferait tout sourire sans hésiter, même pas pendant une seconde.

Des sources nous confirment la présence effective de Jean-Pierre Amougou Belinga et Cie au tribunal militaire de Yaoundé où on attend le moindre mouvement susceptible de nous donner une idée sur la suite que prendront les évènements de la journée.

Nous apprenons aussi que l’ambiance au lieu ci-dessus évoquée est bizarre et que les enquêteurs pourraient même relâcher certaines personnes parmi les suspects.

Ces dernières seraient venues au tribunal avec leurs effets personnels, ce qui signifie qu’il y a de fortes chances qu’elles ne retournent plus au Secrétariat d’État à la défense (SED) mais rentrent chez elles auprès de leur famille respective ou soit aillent directement en prison.

Parmi ces personnes pour qui la bonne nouvelle pourrait tomber d’un instant à l’autre, il y aurait justement le journaliste de Vision 4 Bruno Bidjang et d’autres individus.

Par conséquent, les cars qui transportent les détenus sont garés net au tribunal militaire. On peut comprendre par-là qu’ils vont transporter des personnes parce que la dernière fois, ces cars étaient partis après avoir déposé les suspects au tribunal avant de revenir les chercher lorsque la séance est arrivée à sa fin. La nuit ou les heures à venir pourraient être très longues.