Derrière cette enquête lancée par la présidence camerounaise sur la gestion de ces lignes budgétaires se cachent des batailles de succession au sommet de l'Etat. Les hommes d'affaires, les fonctionnaires et des dignitaires politiques ont plongé dans ces lignes. Ligne 94 (Interventions en investissements) dont l'objectif est de couvrir les charges non prévues de l'État en investissement.

Souvenez vous, il y a quelques jours dans un précédent article, l'on vous informait que tout y passe : opacité autour des critères d'évaluation et de sélection des projets à financer, nombre de projets financés, montant de chaque financement, non exécution de certains projets pourtant financés, projets financés qui n'ont même pas encore connu un début d'exécution, brume autour des noms des bénéficiaires, etc, indiquait Jean Robert WAFO

Pour Michel Biem Tong, cette affaire n'est pas comprise par les Camerounais. Pour le journaliste, ce qui se passe en ce moment est à mettre sur le compte de la 2e phase des batailles de succession à la tête de l'Etat. Une première phase a déjà eu lieu et ce fut l'opération Epervier. L'objectif de l'Opération Epervier, c'était d'éliminer de potentiels successeurs parmi ces jeunes hauts cadres, ministres, directeurs généraux que les membres du régime soupçonnaient de vouloir ravir le fauteuil présidentiel de Paul Biya, indique le journaliste Michel Biem Tong.

Poursuivant, les Atangana Mebara Jean-Marie, Marafa Hamidou et autres ont été éliminés pour baliser le chemin de la succession de Paul Biya.

La phase N°2 est la ligne 65 et 94. Ferdinand Ngoh Ngoh ne voulant pas tomber seul s'attaque à Emmanuel Franck Biya. Le nom de ce dernier n'apparait pas encore dans les mis en accusations de ces deux lignes. C'est plutôt le nom de Louis Paul Motaze qui est mis en avant mais derrière, l'homme à abattre c'est le fils aîné de Paul Biya qui est visé d'après cette chronique vidéo du journaliste Michel Biem Tong.

Découvrez dans cette vidéo, les stratégies utilisées par Ferdinand Ngoh Ngoh pour parvenir à ses fins.