Le cambriolage au cabinet civil de la présidence de la République, comment les choses se sont déroulées exactement. De nouvelles révélations viennent d’être faites par Paul Chouta sur sa page. Le lanceur d’alerte explique très clairement que c’est Samuel Mvondo Ayolo lui-même qui a simulé le cambriolage à son bureau pour détourner une forte somme d’argent.
Samuel Mvondo Ayolo, le directeur du cabinet civil de la présidence de la République du Cameroun, dont certains employés de maison avaient subi des traitements inhumains et dégradants sous le prétexte qu'ils avaient volé une importante somme d'argent à sa résidence de Bastos l'an dernier, est à nouveau au cœur d'une affaire rocambolesque.
Au sein du sérail, ça se murmure. Sam (petit nom de Samuel Mvondo Ayolo) simule un vol à son bureau pour dérober 6 milliards de francs CFA. Ainsi, il fait publier un canular sur les réseaux sociaux selon lequel il y aurait eu cambriolage dans son bureau situé au deuxième étage de la présidence de la République et au cours duquel une importante somme d'argent et des documents auraient été emportés.
Comme si cela ne suffisait pas, l'on apprend que les caméras de vidéos surveillance de ses bureaux auraient été désactivées au moment des supposés faits. On a directement envie de se demander par qui et comment ?
En effet, selon nos sources, il n'y a jamais eu de cambriolage dans le bureau de Samuel Mvondo Ayolo situé à la présidence, au deuxième étage, à un doigt des bureaux de Paul Biya. Ce grossier mensonge a été monté de toute pièce pour brouiller les pistes sur une affaire de 6 milliards de francs CFA que le DCC venait de décaisser à la Beac et dont, nous apprend-on, il aurait été sommé par le chef de l'État d'aller restituer ladite somme.
Samuel Mvondo Ayolo, coincé et ne sachant plus à quel saint se vouer, a trouvé cette pirouette pour se tirer d'affaire en simulant un cambriolage. Soulignons avec emphase que Mvondo Ayolo a lancé de vastes et titanesques chantiers immobiliers, etc. à Yaoundé, à Bankomo non loin de la capitale politique, à Sangmélima, sa ville natale où deux immeubles sont en train de sortir de terre. Un fonctionnaire de son état peut-il justifier la provenance des milliards qu'il brasse comme s'il ingurgitait une gorgée de Pétrus ?
Ainsi les pauvres Camerounais tirent le diable par la queue et les autres dérobent pour se la couler douce. Et après, c'est le prix du timbre de la carte nationale d'identité qui passe de 2 800 à 10 000 francs CFA.