Le lanceur d’alerte Paul Chouta évoque un dossier épineux. Le directeur du cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo est cité, la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021) revient sur la table, notamment sur la façon dont les sous de l’État ont été dépensés.

Le pilleur Samuel Mvondo Ayolo a encore trouvé une niche pour voler l’argent du contribuable. Il convie tout un gouvernement au palais présidentiel d’Etoudi à Yaoundé jeudi le 17 avril non pas pour un Conseil ministériel, mais plutôt pour un point sur l'avancement des travaux de construction du monument Paul Biya.

Le Cameroun n’a jamais connu un directeur de cabinet civil aussi médiocre. J’allais publier qu’on l’a aussi ramassé comme ça au quartier pour le mettre dans l’administration. Avec tous les problèmes que le pays a, Samuel Mvondo Ayolo trouve comme priorité d’organiser une réunion pour parler du monument de celui qui a complètement démoli le pays.

Autre chose, à quoi sert le Premier ministre, pour que ce soit le directeur du cabinet civil qui convoque une dizaine de ministres et autres acteurs clés du gouvernement à une réunion, dite urgente ?

Rappelons que, pour des raisons de par*touze, c’est ce même Samuel Mvondo Ayolo qui avait utilisé l’argent du contribuable pendant la CAN 2021 au Cameroun pour payer les billets d’avion (business class) à certaines pros*tituées camerounaises qui se faisaient passer pour "les influenceuses d’État".

Encore une démonstration flagrante du culte de la personnalité au détriment des priorités nationales. Quand on convoque tout un gouvernement pour faire le point, non pas sur une crise sociale, économique ou sécuritaire, mais sur l’état d’avancement d’un monument à la gloire du chef de l’État, on comprend que les urgences du peuple ne sont pas les urgences du pouvoir.

Samuel Mvondo Ayolo confirme, une fois de plus, sa fonction de garde du temple d’un régime plus préoccupé par son image que par les conditions de vie des Camerounais. Ce genre de réunion est non seulement un gaspillage de ressources publiques, mais aussi une insulte à l’intelligence collective d’un pays en quête de progrès.

Le Cameroun mérite mieux. Chacun doit bien réfléchir avant d’aller devant les urnes en octobre 2025.