Les révélations en rapport avec l’assassinat tragique de Martinez Zogo se poursuivent. Les jours qui ont précédé l’enlèvement du journaliste ont été quelque peu mouvementés.
Par le biais de Nzui Manto, la rédaction de Camerounweb est entré en possession de quelques-uns de ses vocaux. Et d’après la source, ils ont été faits la veille de son enlèvement.
« Demain, viens-toi-même. N’envoie pas les bandits. D’ailleurs même, envois les bandits. Faut envoyer qui tu veux, j’y serai », a lancé sur un ton colérique Martinez Zogo dès le début du vocal.
« Tu vas payer les impôts dans ce pays et tu vas nous expliquer comment tu as fait pour avoir autant d’argent. Tout est dehors », a-t-il déclaré.
« Les preuves sont là. Le président de la cour d’appel a eu son document. Il y a des magistrats à qui j’ai envoyé le même document. Mais il continue à se pavaner, il monte il monte il descend, il continue à envoyer les messages, il dit aux gens comment il est fort. Que c’est lui Jean-Pierre Amougou Belinga. N’importe quoi !», s’agace Martinez Zogo.
A la fin, il avait d’ailleurs promis que le lendemain serait le jour fatidique où il allait faire sortir une deuxième partie de son dossier.