Tout le Cameroun est touché par la mort du journaliste Martinez Zogo. Celui-ci, qui ne faisant que son travail, celui d’informer le public a été kidnappé puis assassiné d’une manière horrible.

Mais, au point où en sont les choses, cette affaire ne concerne plus que le Cameroun. Elle est devenue internationale. Sur le terrain, des actions s’organisent pour que la justice soit rendue à Martinez Zogo. Les syndicats aussi de leurs côté condamnent ce crime et réclament une enquête pour trouver le ou les personnes impliqués dans l’affaire.

Le syndicat national des journalistes CGT de France Médias Monde a pour sa part exprimé son « indignation et sa colère après la mort du journaliste camerounais ».

« Ce lâche assassinat rappelle combien le métier de journaliste au Cameroun est une activité dangereuse », peut-on lire dans le communiqué du syndicat.

« Le SNJ-CGT appelle les autorités camerounaises à tout mettre en œuvre pour retrouver le ou les assassins de Martinez Zogo. IL demande ainsi que le gouvernement fasse évoluer le cadre légal afin de mieux protéger les journalistes. Reporters Sans Frontières estime que le Cameroun est un pays dangereux pour les journalistes », affirme-t-il.

Ensuite, « RSF rappelle que ‘’le danger est permanent pour les journalistes camerounais, exposés aux attaques verbales et physiques, aux arrestations, aux procédures de bâillons et au risque d’assassinat’’ ».