Paul Biya ne doit pas être tranquille depuis des années maintenant. Des rumeurs de coup d'État reviennent de façon très régulière. Qui veut sauter le président du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ? Quelqu'un qui rêve de son fauteuil, très certainement.

La dernière nouveauté est que les services de sécurité et le renseignement militaire seraient actuellement en état d'alerte. Ils redouteraient, selon le lanceur d'alerte Boris Bertolt, un coup d'État militaire en préparation par des jeunes officiers.

La source promet de revenir avec de nouveaux détails plus probant. Nous faisions savoir déjà il y a plusieurs semaines que dans le sérail, Paul Biya ne quitte pas des yeux un de ses fidèles collaborateurs.

Coup d'État : Biya soupçonne Ferdinand Ngoh Ngoh

Son âge avancé n'empêche pas Paul Biya de faire sa propre analyse des faits. Il est aussi certainement aidé par quelques têtes pensantes de son entourage immédiat, surtout dans sa famille biologique. Des odeurs de coup d'État ont commencé par se faire sentir autour de Paul Biya depuis des années maintenant.

Le président de la République a même échappé à un putsch il y a de cela des décennies. Depuis lors, il a juré de ne plus être pris de court, mettant alors tous les moyens en place pour déjouer toutes les éventuelles attaques.

Il revient avec beaucoup d'insistance que l'ennemi est maintenant déjà dans la maison. Et il attendrait le moment idéal pour frapper sans échouer. Il est question pour lui de réussir ou de mourir. C'est la première option ou la deuxième.

Plusieurs lanceurs d'alertes ont déjà indiqué que l'actuel secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh aimerait bien prendre la place de Paul Biya. Il le verrait comme la suite logique et la prochaine étape de sa carrière si grande.

Mais il n'est pas le seul mastodonte du parti. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) pourrait très bien choisir Emmanuel Franck Biya le fils de Paul Biya, la femme Chantal Biya ou d'autres têtes comme Samuel Mvondo Ayolo et Cie.

Ce ne sont pas les récentes déclarations du sous-officier Moja Moja qui vont faire éteindre les rumeurs de coup d'État à Étoudi. Le sergent du BIR a avoué dans une vidéo avoir été contacté pour participer à un hold-up à la tête de l'État.

La vidéo diffusée le 7 mai 2024 montre Ewome Eko John alias Moja Moja dire qu'il a refusé l'offre de fomenter un coup d'État contre la personne de Paul Biya. Ce serait des chefs du BIR qui l'ont approché.

On sait que "Paul Biya est parfaitement au courant des déclarations de Ewome Eko John. C’est lui-même qui, en 2022, avait demandé à l'ancien directeur général de la recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko, d'enquêter sur des informations qu'il avait obtenues d'un coup d'État en préparation impliquant ses proches collaborateurs parmi lesquels Ferdinand Ngoh Ngoh associé à des élements du BIR", rappelle le journaliste Boris Bertolt.

Eko Eko a déposé son rapport fin janvier 2023, nous apprend la même source. Ferdinand Ngoh Ngoh peut être sûr d'être surveillé comme du lait sur le feu.