Effacé mais efficace !Abdouraman n’a pas lâché du lest en 2016. Même si la fréquence de ses sorties médiatiques et ses interventions sur les plateaux de télévision ont considérablement baissé, l’homme reste déterminé à pourrir la vie à celui qu’il présente comme le principal fossoyeur du football camerounais.
Les échanges de courrier en direction du Tribunal arbitral du Sport (Tas) et de la Fédération internationale de football association (Fifa) en disent long sur l’opiniâtreté du longiligne acteur du foot camerounais. Une guerre épistolaire a été déclarée entre lui, le demandeur et ces deux instances que sont la Fécafoot et la FIFA qui ne cessent de le désavouer.
Le dernier en date remonte au 16 septembre 2016. Alors qu’on croyait que la force du temps doublée de l’adoubement du nouvel exécutif par l’Etat du Cameroun avait eu raison de sa témérité, le président de l’Etoile filante de Garoua est revenu à la charge, avec cette fois, une démarche tonitruante quoiqu’elle tombe sur le sens.
En témoigne l’objet de la lettre servie à la Fifa: « demande de report des matches de l’équipe nationale A du Cameroun dans le cadre du 3e Tour de la Compétition préliminaire Zone Afrique de la Coupe du Monde de la Fifa Russie 2018 ». L’ancien chef du département communication de la Fécafoot, tient à rappeler (s’il en est encore besoin) à la Fifa, que l’exécutif de la Fécafoot est « illégitime » et ne devrait pas, à ce sujet, organiser, pour le compte du Cameroun, la participation des Lions indomptables à cette rencontre.
Un Tsunami en approche
En réponse, la Fifa lui sert un camouflet. « Nous sommes malheureusement dans l’obligation de vous informer que cette affaire semble présenter un caractère exclusivement interne qui ne tombe pas sous la compétence des organes de la Fifa. Par conséquent, et au vu de ce qui précède, la Fifa ne peut intervenir dans ce dossier », écrit Fatma Samoura, la secrétaire générale non sans préciser à l’intention du destinataire que « la Fifa a pour principe de ne communiquer qu’avec ses associations membres ».
L’homme qui n’est pas du genre à abdiquer promet de revenir à la charge dans les prochaines semaines, le temps de tendre l’oreille vers le TAS dont il présente le verdict attendu comme un véritable Tsunami.