L’ancien patron des sports de la radio publique formait un duo de choc avec le défunt.
C’est sans doute l’une des réactions les plus attendues à la disparition de Zachary Nkwo, mort le 4 juin 2017 à Buea. Abel Mbengue Moussy, le collègue de la radio nationale avec qui le journaliste sportif décédé formait un duo de choc a pris sa plume ce mercredi 7 juin 2017. Pour rendre à son pote « Zack » l’hommage qu’il mérite.
« Notre tandem bilingue aura été incontestablement le plus emblématique, à la suite d’autres constitués avec ADE MOMA, GIDEON TAKA, PETER ESSOKA, GEOFF NGWA, MARC NIBOH, SAMUEL ALEME, JUDITH NGALLE NJOMO KEVIN, GEORGES FONTAMO… », se souvient celui qui a rebondi depuis de longues années à la Confédération africaine de football. Son témoignage dévoile des choses que beaucoup ne savaient pas sur Zachary Nkwo. Dans un style qui mêle emphase et émotion. Lisez plutôt.
La sympathie populaire qui se manifeste autour du décès inattendu de ZACHARY NKWO, journaliste émérite d’expression anglaise confirme que les hommes de qualité laissent toujours derrière eux un sentiment d’éternité. Zack en était un, malgré les délices de la vie auxquelles il se laissait parfois aller. Un artiste, c’est aussi ça ! Par contre, jamais pris à défaut dans l’exercice quotidien de ses responsabilités professionnelles.
C’est dans ce cadre que j’ai appris à connaitre ce virtuose du verbe et de la parole ; et notre compagnie allait vite s’affirmer tout au long de nos l 34 années de joyeuse complicité. Confirmant ainsi l’adage selon lequel « Un ami, c’est quelqu’un qu’on aime malgré tout « Notre tandem bilingue aura été incontestablement le plus emblématique, à la suite d’autres constitués avec ADE MOMA, GIDEON TAKA, PETER ESSOKA, GEOFF NGWA, MARC NIBOH, SAMUEL ALEME, JUDITH NGALLE NJOMO KEVIN, GEORGES FONTAMO,…
Emblématique, et sans doute, celui ayant le plus marqué les esprits. De notre joyeuse complicité, je retiens une harmonieuse complémentarité au cours des retransmissions. On dirait des siamois, tellement la convergence était remarquable. Sans pour autant trahir l’esprit éditorial. « ZACK «, c’était aussi un orfèvre de la maîtrise des dictons et des proverbes qu’il restituait sur un ton de fine polémique.
C’est le Zachary NKWO qui nous laisse avec le sentiment d’un vide. Et, en cette période ou l’actualité nous ramène à certaines pulsions linguistico-régionalistes, il est important de souligner aussi, contrairement à l’imagerie populaire que Zachary NKWO, le journaliste « sans guillemets « qui s’est éteint est un digne de la LEKIE, et plus précisément de l’arrondissement d’OKOLA ou son géniteur a été enterré. De quoi surprendre et laisser ébahis, ceux qui biaisent sur le caractère d’un CAMEROUN UNI et multiculturel.