Le ministre des sports et de l’éducation physique vient de publier un communiqué dans lequel il enjoint le Comité de normalisation de la Fécafoot a respecter les dernières sentences de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national et sportif du Cameroun et du Tribunal arbitral du sport.
Dans un communiqué lu sur les antennes du poste national de la Cameroon radio television dès samedi soir (30 mai 2015, ndlr), le ministre des sports et de l’éducation physique demande aux acteurs du football de se soumettre aux dernières décisions prises par le Tribunal arbitral du sport (Tas) et de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national et sportif du Cameroun (Cnosc).
A cet effet, le patron des sports écrit : « dans l’optique d’un déroulement sans heurts du processus électoral actuellement en cours à la Fécafoot invite toutes les parties prenantes dudit processus à un respect strict des lois et règlements de la République ainsi qu’à l’application scrupuleuse des récentes décisions des formations juridictionnelles compétentes ».
Il cible surtout les dernières décisions défavorables au Comité de normalisation et qui ont été rendues récemment en faveur des sieurs Abdouraman Hamadou Babba et Antoine Depadoue Essomba Eyenga, des opposants décidés à combattre jusqu’au bout l’instance provisoire qui gère le football camerounais.
« Il s’agit notamment des sentences arbitrales rendues par le Tribunal arbitral du sport (Tas) le 19 février 2015 dans les affaires opposant la Fécafoot respectivement à messieurs Antoine Depadoue Essomba Eyenga et Abdouraman Hamadou Babba, de la sentence arbitrale de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national et sportif du Cameroun (Cnosc) du 15 mai 2013 dans l’affaire opposant les ligues régionales et départementales de football du Cameroun représentée par Monsieur Abdouraman Hamadou Babba, à la Fécafoot, les prescriptions de la chambre arbitrale d’appel du Tas par correspondance N° Tas / A / 4058 en date du 18 mai 2015 », précise Adoum Garoua.
Le Minsep en appelle par ailleurs « au sens du respect de l’intérêt général et de la responsabilité de tous ». Pour ce qui est de la décision de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Cnosc du 15 mai 2015, Joseph Owona, le président du Comité de normalisation a indiqué qu’il n’avait pas été notifié de la sentence.
Il expliquait ainsi pourquoi il maintenait les Comités régionaux récemment nommés alors que la sentence du Cnosc les obligeait à laisser la place aux exécutifs locaux (élus en 2009) qui étaient aux affaires avant la grave crise électorale de 2013.