La récente correspondance de la FIFA concernant le paiement des indemnités de licenciement d'Antonio Conceição soulève des questions cruciales sur la gouvernance du football camerounais.

Notre analyse met en lumière un aspect fondamental : la distinction entre la nomination et la proposition d'un sélectionneur national. Selon les documents officiels, la nomination de Conceição, tout comme celle de son successeur Rigobert Song, émane directement de la Présidence de la République. La FECAFOOT, dans son rôle consultatif, ne fait que proposer des candidats, comme l'illustre récemment le cas d'Hervé Renard, non retenu au profit de Marc Brys.

La FIFA, en tant qu'instance régulatrice du football mondial, suit ses procédures habituelles en adressant sa réclamation à la FECAFOOT, son membre affilié. Cependant, cette démarche administrative ne reflète pas nécessairement la réalité des responsabilités dans ce dossier.

L'enjeu est désormais d'éviter des sanctions sportives qui pourraient affecter les Lions Indomptables. La clarification des responsabilités financières devient urgente : l'autorité ayant pris la décision de nomination et de licenciement devrait logiquement assumer les conséquences financières qui en découlent.
Cette situation met en évidence la nécessité d'une meilleure articulation entre les différentes instances impliquées dans la gestion du football camerounais, pour éviter que de tels différends ne portent préjudice à l'équipe nationale.