• Samuel Eto’o devrait se prononcer sur le cas Conceicao

• Il avait demandé plus de temps en vue de faire connaitre sa décision

• Ce mercredi sera le jour très attendu



La décision de Samuel Eto’o sur le maintien ou non de l’entraineur Conceicao est vivement attendue ce mercredi 23 février 2022.

Au cours de la semaine écoulée, l’information concernant le probable choix de Rigobert Song à la tête des Lions Indomptables avait fuité. Une information non confirmée par le concerné lui-même.

Après la CAN, plus ou moins réussie par le Cameroun avec une médaille de bronze, plusieurs Camerounais touchaient l’incapacité du technicien portugais à conduire le destin des Lions en finale.

Une position contredite par le ministre des sports et de l’éducation physique qui a estimé que l’équipe est perfectible, et qu’il fallait juste donner du temps au staff. Il avait d’ailleurs fait une sortie médiatique qui confirmait Conceicao à son poste.

Au lendemain de sa sortie médiatique, commençait le début du bras de fer entre Samuel Eto’o et Mouelle Kombi. Eto’o n’avait pas appréciée l’annonce du ministre.

Samuel doit donc se prononcer ce mercredi. Une analyse du journaliste Ikoul indique « qu’en l’état actuel des choses, il est évident que Samuel a déjà revu sa position initiale au sujet de Conceiçao. Non pas par sa propre volonté, mais du fait du rapport de force qui actuellement lui est défavorable. »

« Samuel devrait, en homme Intelligent, aller dans le même sens que “l’Etat”. Difficile et même impossible d’imaginer un scénario contraire, car avec le recul, l’ex Pichichi de la Liga s’est mis à jour en intégrant la réalité camerounaise qui, fait du football un instrument de gouvernance pour le pouvoir central, et donc trop précieux pour le laisser fonctionner indépendamment des politiques », indique le journaliste.

« Samuel Eto’o est incontrôlable, on le sait, l’ordre gouvernant au Cameroun le sait mieux que quiconque. Difficile donc dans le contexte camerounais, de voir l’ordre des politiques lui céder une partie aussi importante du pouvoir. On peut dans le meilleur des scénarii imaginer une FECAFOOT de plus en plus autonome, mais l’indépendance totale de cette institution au Cameroun reste une simple vue de l’esprit. Pour grappiller quelques bribes d’indépendance de la FECAFOOT auprès de l’ordre gouvernant camerounais, il faut davantage de subtilité, de tact, et même de ruse », martèle Ikoul.