Les propos de Marc Brys menaçant de démissionner si son assistant n'est encore une fois accrédité pour un match, ont fait réagir les Camerounais.
Les défenseurs de Samuel Eto'o ont critiqué aveuglement les propos du sélectionneurs alors que la plupart ne comprennent rien des règles dans le milieu sportif.
Voici le point de vue de Ikoul
"C’est juste incroyable de voir à quel point la « déchéance collective de rationalité » frappe chez nous. Les nombreux analphabètes du football, les fameux 80% dont parlait quelqu’un, trouvent quand même le moyen de justifier des hérésies.
« Le règlement parle d’adjoint et non d’assistant », disent-ils. Ok ! Posons-nous donc quelques questions:
1- Comment dit-on « adjoint » en anglais ?
2- Pourquoi Augustin Simo était-il sur le banc alors que son poste sous Rigobert Song était intitulé « Assistant » ?
3- Rigobert Song dont le poste était intitulé « Manager Sélectionneur », à quel niveau se situe cette nomenclature dans ce fameux règlement ?
4- Quel était le poste du portugais qui était toujours aux côtés d’Antinio Conceição PARTOUT ?
Si nous continuons de justifier les maladresses et légitimer les forfaitures de nos « icônes » en torpillant la réalité au détriment de l’intérêt général, cela se retournera contre nous.
Disons le encore : Il revient au sélectionneur de décider qui l’accompagne sur la pelouse. Autant il a le droit de décider que Nouhou Tollo joue désormais attaquant, ou alors que Aboubakar joue défenseur central, autant il décide de qui l’accompagne sur le banc. Adjoint ou Assistant ? C’est en réalité la même chose. Maintenant il revient à l’utilisateur de ces adjoints, en l’occurrence le sélectionneur, de décider qui va s’asseoir où ? Il y a des « assistants » dont le rôle est juste de faire la TRADUCTION, cela ne figure pourtant pas sur les textes, mais quand l’équipe en a besoin, le coach décide de mettre son assistant (traducteur) sur le banc. C’était un peu le cas avec Antonio Conceicao.
Les adjoints de Conceicao c’était Oman et Songo. Mais on voyait bien que sur le banc, son assistant de nationalité portugaise qui "EN PRINCIPE" était traducteur occupait la place sur le banc, et c’était le choix du coach. Le fanatisme ne doit pas nous aveugler, au point d’y perdre la rationalité. Si Brys démissionne, c’est le Cameroun qui aura perdu, car croyez-moi, une autre nation africaine va rapidement le récupérer.