Infos Sports of Friday, 6 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Algérie-Cameroun : voici pourquoi le FIFA a déjà félicité Bakary Gassama

L'affaire suit son cours L'affaire suit son cours

Dans la fièvre de l’affaire du match Algérie-Cameroun, après la défaite sur le terrain des Algériens mais qui refuse d’admettre la brillante qualification du Cameroun, la FIFA avait envoyé un courrier à l’arbitre du match qui n’est autre que Bakary Gassama. Cette lettre qui avait fuité dans la presse avait fait polémique surtout avec la récente sortie du coach algérien qui a livré le à la vindicte populaire l’arbitre gambien. Mais on en sait un peu plus désormais.

« L’arbitre gambien Bakary Gassama a reçu une lettre de félicitations de la part de Fédération internationale de football (FIFA), à l’issue du match qui a opposé l’Algérie au Cameroun, pour le compte des barrages mondialistes.C’est ce qu’a révélé le site émirati « Al-Ain sports » en citant des sources très bien placées. Cette initiative de la FIFA est purement protocolaire, dans la mesure où tous les arbitres qui ont officié les matchs des qualifications pour le Mondial ont reçu cette lettre de félicitations », note le confrère www.senenews.com

« L’éventualité de reprogrammer le match comme le veut la Fédération algérienne de football (FAF) est toujours d’actualité, surtout que cette dernière a changé de stratégie, en demandant l’avis de Commission d’arbitrage de la FIFA.Accusé d’avoir favorisé le camerounais, l’arbitre gambien Bakary Gassama est constamment décrié par les supporteurs algériens, qui ne lésinent pas sur les moyens pour dénoncer ce qu’ils appellent la « mascarade du siècle », rappelle le confrère.


Affaire Gassama : Belmadi cherche désespérément une porte de sortie


Après des propos polémiques contre l’arbitre du match de barrage retour Algérie-Cameroun du 29 mars dernier, le sélectionneur des Fennecs, invité sur les antennes de Rmc, tente de s’expliquer.

«Je ne dis pas qu’il faut le tuer, mais il ne faut pas le laisser tranquille.» En pro- nonçant ces propos dimanche dernier au sujet de Bakary Gassama, arbitre du barrage retour de la Coupe du monde 2022 face au Cameroun (1-2, ap), le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, a déclenché une énorme polémique. Invité lundi dernier dans l’émission Rothen s’enflamme sur Rmc, le technicien a tenté de calmer le jeu en clarifiant ses déclarations.

«Les propos qui ont fait polémique, c’est 3 minutes sur 50 minutes. Des fois, il faut faire preuve de plus de déontologie journalistique et éviter de sortir les mots de leur contexte, ça peut créer de l’ambiguïté ou du mal entendu», a d’abord dénoncé le vainqueur de la Can 2019.

«Ce qui m’a dérangé, parce que je suis attentif à ce qui se dit, c’est que j’ai vu que le café-mille feuilles avait fait le tour du monde ! Ça me fait mal de me rabaisser à ce point pour expliquer ça. Le café- mille feuilles, c’était une expression, je n’ai quand même pas été guetté ce que le gars a mangé. Ça pouvait être un thé avec une tartelette ! Quand je disais que Gassama était confortablement installé à l’aéroport, c’était parce qu’il était affalé, il y avait un petit côté ‘je nargue, regardez-moi’. Ce que je veux dire par là, c’est que le côté il vient, il est installé comme ça, je n’ai pas supporté cette image.»

Mea culpa

L’ancien joueur du Psg et de l’Om a ensuite nié toute incitation à la violence dans ses propos. «Quand j’ai dit qu’il ne fallait pas le tuer, mais c’est une expression ! C’est comme si on dit ‘c’est bon, j’ai tué personne’, c’est exactement dans cette lignée. Bien sûr que nous sommes contre la violence», a assuré l’Algérien.

«Contrairement à ce que certains ont dit (l’ancien arbitre français Tony Chapron, ndlr), je ne voulais pas qu’il rentre avec une charrette et un âne. (…) J’estime, et 50 millions de personnes estiment, qu’on a été largement lésés. (…) Quand je dis ‘on ne va plus l’accepter’, ça veut dire qu’on va se plaindre, qu’on va envoyer des dossiers lourds à la Fifa. Je veux juste dénoncer le nœud du problème, qui est l’arbitrage africain.»

Et Belmadi de conclure par une forme de mea culpa : «Je n’ai aucune espèce de souci à reconnaître des erreurs, si c’est ce que l’on veut me faire dire. Moi, c’est le fond qui m’intéresse, comment faire progresser notre arbitrage. (…) Vous vous rappelez quand Thierry Roland avait dit ‘vous êtes un salaud’ ? Il a parlé avec son cœur, c’est le football.» De quoi calmer le jeu ?