Après le nul concédé à Blida (1-1) face aux Lions Indomptables du Cameroun, le sélectionneur des Fennecs d’Algérie, selon toute vraisemblance, est menacé d’être démis de ses fonctions. Le technicien a été pris à parti par plusieurs cadres de son équipe qui lui reprochent notamment ses choix tactiques et doutent qu’il puisse conduire le groupe à la CM2018.

Les Algériens n’ont pas encore oublié le match nul concédé face au Cameroun (1-1) dimanche à Blida, lors des éliminatoires du Mondial 2018. Selon Le Buteur, Milovan Rajevac, l’entraîneur des Fennecs s’est senti dégoûté par le comportement de ses joueurs au point de faire part au président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, de son envie de quitter son poste à la tête de l’encadrement technique de la sélection. Son contrat devrait être résilié à l’amiable dans la journée, sauf changement de dernière minute.

La FAF devrait confirmer la nouvelle dans les toutes prochaines heures, voire ce mercredi au plus tard, à en croire le quotidien sportif algérien. Le technicien serbe, qui n’aura donc dirigé que deux rencontres (Lesotho et Cameroun), a plutôt été poussé vers la sortie. « Les joueurs trouvaient les charges de travail trop lourdes aux entraînements », apprend-t-on. Compétition ajoute que les relations entre le coach et certains cadres de l’équipe n’étaient plus au beau fixe. L’ambiance était devenue intenable notamment avec Sofiane Feghouli (sur le banc au coup d’envoi du duel avec les Lions Indomptables) qui aurait pris la parole dans le vestiaire à l’issue de la rencontre pour adresser quelques reproches au tacticien.

Les esprits se seraient ensuite échauffés, et les deux hommes auraient même été calmés par des membres du staff technique. « On ne peut plus travailler avec lui (Rajevac, Ndlr.). On veut qu’il parte. Nous avons perdu deux points précieux et ça ne peut pas continuer. Président, nous, on veut aller en Coupe du monde, mais avec ce coach il est clair que nous n’irons pas », auraient glissé des joueurs au président de la FAF.