• Djamel Belmadi n’a pas digéré les critiques et a chargé Patrick Mboma
• Patrick Mboma avait notamment pris la défense de l’arbitre
• En plus de Patrick Mboma et Tony Chapron, les journalistes en ont eu pour leur grade
Un peu plus d’un mois après la rencontre entre l’Algérie et le Cameroun, perdue par les Fennecs dans la toute fin de la prolongation, Djamel Belmadi et les fennecs n’a toujours pas digéré le fait que l’Algérie ne disputera pas le prochain Mondial au Qatar.
Djamel Belmadi est revenu au micro de RMC Sport ce lundi sur les critiques adressées à son encontre par Patrick Mboma et Tony Chapron suite à ses propos envers Bakary Gassama. C'était également une occasion pour Belmadi de répondre à Samuel Eto'o, Patrick Mboma et surtout recadrer les professionnels de médias. Le sélectionneur algérien avait critiqué la prestation de l'arbitre lors d'Algérie-Cameroun.
Djamel Belmadi n’a visiblement pas digéré les critiques. Le sélectionneur algérien a été pris à parti après ses propos sur l’arbitrage africain et Bakary Gassama en particulier. Patrick Mboma avait notamment pris la défense de l’arbitre du barrage perdu par l’Algérie face au Cameroun.
L’entraîneur des Fennecs lui a répondu au micro de RMC : « Je ne suis pas d'accord avec Mboma (Patrick. Ndlr) lorsqu’il dit qu'on n'a pas des bons joueurs alors il ne faut pas se plaindre de l'arbitrage, c'est un ami on a bu du café ensemble, c'est malhonnête de partir sur un plateau et de parler de moi, c'est comme une attaque personnelle. Je n'ai jamais parlé du Cameroun ni d'Eto’o ni rien d'autres, j'avais l'impression que Mboma était envoyé sur un plateau pour dire ce genre de déclarations ».
Après Patrick Mboma, Djamel Belmadi a également dézingué Tony Chapron, qui l’avait qualifié de « médiocre » : « J’en ai gros sur la patate concernant une personne comme ça, avec ce qu’il traîne derrière lui. Il a balayé un joueur, il lui a mis un carton rouge. C’est le summum, que ce gars-là me dise que je suis « médiocre ». […] C’est ce gars-là qui me juge ? »
En plus de Patrick Mboma et Tony Chapron, les journalistes en ont eu pour leur grade.
« C'était trois minutes sur cinquante minutes de discussion, tout à la fin... Des fois, il faut faire preuve de déontologie journalistique et ne pas sortir les propos de leur contexte, a conseillé celui qui a pris les rênes de la sélection en 2018, avant de calmer le jeu. Bien sûr qu'on est contre la violence, c'est évident. Mais le noeud du problème est là : quand je dis qu'il est confortablement installé, il y avait un côté ''je nargue''. J'estime, et 50 millions de personnes estiment, qu'on a été largement lésés. Le café, le thé, on oublie, le ''je ne dis pas qu'il faut le tuer'', on oublie aussi. Ce que je veux dire par là, c'est que le côté il vient, il est installé comme ça, je n'ai pas supporté cette image. »
Et le natif de Champigny-sur-Marne de conclure : « Quand je dis on ne va plus l'accepter, ça veut dire qu'on va se plaindre, qu'on va envoyer des dossiers lourds à la Fifa. Je veux juste dénoncer le noeud du problème, qui est l'arbitrage africain. »