Selon les prévisions, l’ascension du Mont Cameroun aura lieu le 25 février prochain à Buea, dans la Région du Sud-Ouest. Seulement, si on s’en tient aux déclarations des responsables de la Fédération Camerounaise d’Athlétisme, la crise anglophone qui paralyse la Région du Sud-Ouest qui doit accueillir comme d’habitude cet évènement sportif a des répercussions négatives sur l’évènement. Les athlètes expatriés attendus pour cette édition désistent. Pour ceux qui confirment leur participation à la compétition, c’est suite aux discussions qu’ils ont eues avec la fédération camerounaise d’athlétisme.
«Nous avons eu quelques difficultés à ce niveau parce que beaucoup d’athlètes avaient confirmé leur participation. Mais au regard des tensions dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, il y a eu des désistements. Nous sommes repartis vers ces athlètes qui ont changé d’avis, même s’il n’est pas global. Toutefois il y a des athlètes kenyans qui nous ont confirmé leur participation à cette compétition», déclare Charles Kouoh Kotte, le secrétaire général de la fédération camerounaise d’athlétisme.
Les responsables de la fédération préfèrent être optimistes quant au bon déroulement de la compétition qui aura lieu dans une Région où il ne fait pas bon vivre depuis novembre 2016. Car, on sait qu’en dépit des efforts du Gouvernement, l’école par exemple n’a pas repris son cours normal à Buea comme c’est le cas dans les autres Régions du Cameroun.
«C’est un évènement qui fait la fierté de tout le peuple camerounais. Toutes les populations de Buea et de Bamenda sont mobilisées, sachant que ce sont les athlètes du Nord-Ouest et Sud-Ouest qui sont souvent les vainqueurs de cette compétition. Elles vont donc mettre la main à la pâte afin que cet évènement se déroule dans de meilleures conditions. Sur le plan pratique, nous avons déjà tenu des réunions avec des chefs traditionnels. Les populations sont prêtes à vivre cet évènement», déclare Charles Kouoh Kotte.