Après leur homologation par la Confédération Africaine de Football, les stades Omnisports de Limbé et Bafoussam vont bientôt entrer en fonction, notamment pour accueillir des matchs du championnat professionnel de Ligue 1 et Ligue 2.
«La décision a été prise lors d’une récente concertation entre les responsables du ministère des Sports et de l’Éducation physique, de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC)», indique le quotidien national Cameroon Tribune du mercredi 25 mai 2016.
Satisfait, Pierre Semengue, le Président du Comité provisoire de gestion de la LFPC, n’a pas caché sa satisfaction: «nous allons utiliser ces stades dès la phase retour du championnat le 28 mai prochain. À Bafoussam notamment, nous allons organiser les top-matchs», a-t-il expliqué.
Selon le journal, c’est une bonne nouvelle pour la LFPC. Celle-ci étant en proie à des difficultés infrastructurelles cette saison, étant entendu, que la majorité des aires de jeu traditionnellement utilisées pour l’organisation des rencontres du championnat professionnel ont été réquisitionnées, soit pour les besoins de réfection pour les Coupes d’Afrique des Nations (CAN) 2016 et 2019, soit pour engazonnement des aires de jeu par la FECAFOOT.
«Certains stades de substitution n’étant pas conventionnels, cela se reflète parfois sur la qualité du spectacle, médiocre pour des matchs. C’est également un soulagement pour les diffuseurs de la compétition, qui disposeront d’infrastructures aux normes pour les retransmissions», indique Cameroon Tribune.
La FECAFOOT mettra également à profit la disponibilité des nouvelles infrastructures pour organiser des rencontres internationales. Pour le MINSEP, il s’agira de concilier l’impératif de préservation desdites infrastructures et la nécessité d’assurer leur rodage, en y programmant des matchs qui confirmeront leur haute qualité, leur fonctionnalité efficace et leur fiabilité pour accueillir les CAN organisées par le Cameroun, apprend-on.
«Nous n’allons pas y jouer excessivement. À la limite, une ou deux fois par week-end. Nous irons lentement mais sûrement pour que ces stades soient opérationnels et ne s’abîment pas», rassure Pierre Semengue.