Sur invitation de l’instance faîtière du football continental, certains de nos compatriotes ont fait le déplacement de la capitale marocaine pour prendre part à un symposium. En dehors de la présence effective de joueurs emblématiques comme Joseph Antoine Bell ou encore le goléador Samuel Eto’o, était attendus les représentants de la Fécafoot. Le président de cette structure Tombi à Roko Sidiki a bien foulé le sol de Rabat, flanqué de son secrétaire général Blaise Moussa qui, pour sa part, aura eu à siéger dans la commission de la réforme de la CAN.
Des confidences recueillies auprès de lui font savoir que des propositions constructives valant pour l’avenir ont été mises par les uns et les autres. Celles-ci devront préalablement être validées et adoptées par le Comité Exécutif de la CAF, pour ensuite l’être par son Assemblée Générale, ceci dans les mois à venir. « Ici (à Rabat, NDLR) nous n’avons enregistré aucun débat, eu écho d’aucune mention négative sur notre pays le Cameroun et la CAN 2019 que nous nous apprêtons à organiser. Ici on est gentlemen responsables, conscients des enjeux et des potentialités des uns et des autres. Ici, on sait qu’il n’y a pas encore un quelconque rapport dépréciatif sur le Cameroun, en attendant la visite d’inspection de la CAF, qui fera la première évaluation prévue fin août – septembre. La rumeur, la sous-information, la désinformation et les allégations prétentieuses et inconsistantes ne gouvernent nulle part. Autant s’informer à bonne source. Aussi ne peut-on que s’interroger sur cette auto-flagellation dans laquelle se délectent certains des nôtres ! » S’est-il écrié à juste titre avant de s’exclamer non sans commisération : « Ooooh, chers compatriotes, pourquoi cette auto-flagellation? Pourquoi, tirer contre son pays? ».
Et le secrétaire général de la Fécafoot de poursuivre : « Ici, la déclaration de monsieur le ministre des Sports a fait bon effet, en ce sens qu’elle aura éclairé suffisamment tous ceux qui s’y intéressent, au point d’abattre le mur fragile de l’ignorance. Pour rappel, une condition d’organisation d’une CAN majeure est d’avoir organisé une mineure, pour faire déjà au moins la moitié du chemin. Or le Cameroun a réussi sa CAN féminine, avec 3 stades déjà aux normes. In fine, sur les minima de 4 stades d’un minimum de 20 000 places dont un au moins de 40 000 (pour les matchs d’ouverture et la finale), nous avons déjà 3 (Yaoundé omnisports, Limbé et Bafoussam). La réfection de Douala Bépanda se fera en moins de 5 mois, idem pour Garoua. Bien mieux Olembé et Japoma seront la cerise sur le gâteau. D’où nous serons à 7 stades de compétition, donc largement au-dessus de la norme minimale de 4 stades. On joue donc à être misérables, inutilement. Raison pour laquelle l’on ne peut que regretter la mauvaise publicité faite contre notre pays, inutilement, par certains de ses propres fils ! Pardonnons à ceux qui nous vilipendent inutilement ».
Puisqu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, nous ne pouvons qu’espérer que ceux-là reviendront de leur erreur et prendront le train en marche, pour que tous ensemble nous réussissions ce pari qui engage la nation tout entière.