Ce mardi 30 Janvier 2018 pourrait partie des anales du journalisme de sport en Afrique. En effet, réuni à l’hôtel HYATT de Casablanca en présence du président de la CAF Ahmad, les journalistes africains de commun accord, on posé les jalons de la Confédération Africaine des Journalistes de Sport (CAJS).

La création de cette institution résulte des difficultés que rencontrent les hommes de médias dans la pratique de leur métier. Cette nouvelle plateforme veut être une réponse concrète et pratique pour l’accompagnement et l’encadrement des journalistes africains spécialisés dans le sport afin de booster leurs capacités et améliorer leurs condition de travail. « c’est un jour historique car la grande presse africaine a décidé de se prendre en main et de créer une confédération qui n’existait pas. Cela sous-entend que chaque pays mettra sur pied une fédération qui adhérera à la confédération. Nous voulons simplement nous prendre en main, installer une vraie indépendance, une autonomie, s’occuper de la jeune génération des journalistes qui intègrent le métier et connaissent beaucoup de difficultés. Il est tout d’abord important de soutenir la progression des journalistes en Afrique, les soutenir c’est-à-dire aujourd’hui nous vivons dans un monde digital, un monde numérique avec des nouvelles technologies qui changent tout le temps, nous devons permettre que la presse africaine se mette au diapason de la presse mondiale et c’est possible. C’est pourquoi nous mettons sur pied ce mouvement car, l’avenir des compétitions africaines en dépend. L’AIPS Afrique est une grande association de plus de 98 ans et nous existons bien avant cela car de grands noms du journalisme africain ont écrit l’histoire, nous n’avons rien d’incompatible avec l’AIPS et nous ne venons pas leur faire ombrage.» A souligné Hédi Hamel l’initiateur du projet.

Selon Joseph Antoine Bell qui a pris part aux travaux, l’espoir est là. « Je crois que cette confédération est porteuse de beaucoup d’espoir, l’Afrique a connu beaucoup d’échec et de meurtrissure qu’on a tendance à s’inquiéter pour l’avenir de ce mouvement. Vu du terrain, en tant que footballeur je pense que c’est une chance d’avoir des anciens qui savent les difficultés car étant passés par là et qui se dise qu’il faut faire quelque chose. Et au moment où tout se passe, le président de la CAF est présent et dit connaitre les problèmes des journalistes, qu’il sait que pour une compétition comme celle-ci, beaucoup de journalistes se prennent en charge par eux-mêmes. Ça veut simplement dire que le président de la CAF fera des efforts pour être parmi vos sponsors, c’est donc une chance inouïe de commencer avec quelqu’un qui comprend vos problèmes ». Après la trêve des commentaires, place à la mise sur pied des commissions pour d’ores et déjà réfléchir sur les fondamentaux de la CAJS, qui aboutira le 3 février prochain à la déclaration de Casablanca afin de donner effectivement naissance à la Confédération Africaine des Journalistes de Sport.