Infos Sports of Thursday, 11 August 2016

Source: cameroon-info.net

CAF: ce que vise le sponsor "Total"

Issa Hayatou, le président de la CAF Issa Hayatou, le président de la CAF

Selon le quotidien Le Jour du 10 août 2016, l’accord annoncé entre le groupe pétrolier Total et la Confédération Africaine de football le 21 juillet 2016 est loin d’être anodin.
Dans son édition du 10 août 2016, le journal rapporte que l’accord en question devrait permettre à Total d’être le sponsor titré du football africain pour les huit prochaines années. Le journal rapporte que ce partenariat prendra corps dès la prochaine édition de la CAN au Gabon en 2017. L’évènement sportif majeur du continent sera donc baptisé «Coupe d’Afrique des Nations Total».

Mais la Coupe d’Afrique ne sera pas la seule compétition où le groupe Total sera présent. Sous sa casquette de sponsor titré de la Confédération Africaine de Football (CAF), il apparaitra dans ses 10 compétitions et donc dans près de 1500 matchs. Parmi les compétitions de la CAF, il y a non seulement la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), mais aussi le championnat d’Afrique des Nations (CHAN), la Ligue des Champions, la Coupe de la Confédération, les compétitions de jeunes U23, U20, U17, la CAN féminine, et la CAN de futsal.

Selon Le Jour, cet accord entre Total et la CAF devra s’étendre sur neuf années et prendra donc théoriquement fin en 2022. L’accord est donc déjà en cours, mais le journal révèle que très peu de choses sont connues quant aux tractations «souterraines» ayant abouti à sa conclusion. Pour en parler, le quotidien évoque l’hebdomadaire Jeune Afrique, édition du 09 août 2016. À en croire cette édition, «le PDG de total souhaitait un mécénat axé sur les sports collectifs». Pourtant, d’habitude, le groupe soutient les sports mécaniques. Le PDG de Total, «bien que passionné de rugby a validé le choix du football, plus fédérateur et plus mondialisé», indique Jeune Afrique.

Le groupe total se sert ainsi de l’instrument du football pour s’imposer comme premier major pétrolier sur le continent africain, souligne Le jour. Par ailleurs, cet important contrat comporte plusieurs points d’ombre. «Aucune des parties ne veut communiquer sur les montants en jeu. On évoque la même opacité qui a entouré le précédent deal conclu avec l’opérateur de téléphonie mobile Orange en 2009», martèle Le Jour.