Les chantiers des infrastructures peinent à être livrés. Des solutions de rechange envisagées.
La Coupe d’Afrique des Nations de football féminin est prévue au Cameroun entre le 19 novembre et le 3 décembre 2016.
A 226 jours du coup d’envoi de cette compétition qui sera la première CAN des séniors organisée par le pays depuis 44 ans, un gros retard est toujours observé en ce qui concerne le délai d’exécutition des chantiers des infrastructures.
Le Quotidien Le Jour du 8 avril 2016 indique: «que ce soit pour la construction des tribunes et des vestiaires dans les stades Annexe 1 et 2 ainsi que pour, la construction des airs de jeu (Lot 2 attribué à l’entreprise française, CSR/Impresa Sartori pour 1.220.519.342 Francs CFA) ou encore la construction des voiries et parkings (Lot 3, 754.114.080 Francs CFA), le rapport du Directeur des constructions indique que les travaux piétinent».
Pensant donner un coup d’accélérateur aux travaux, le gouvernement a retiré du projet les chinois de Syno Hydro au profit des égyptiens d’Arab Contractors. Le résultat est plutôt timide.
Un technicien rencontré par le journal sur le site du stade omnisports de Yaoundé affirme: «Malgré la volonté du nouveau contractant, nous sommes loin d’avoir rattrapé le retard».
Le Jour dresse un tableau assez sombre: «La pelouse est encore parsemée de trous, les travaux de terrassement commencent à peine et l’inquiétude se fait grandissante quant à la capacité de tenir les délais (…) Arab Contractors n’a pas encore recruté les 500 ouvriers nécessaires pour rattraper le retard».
À en croire le contrôleur des travaux du stade omnisports de Yaoundé, «Nous n’avons pas encore atteint les 30% de réalisation», se plaint Hervé His.
«Face au retard accumulé sur le site de Yaoundé, une solution de rechange pourrait consister à déplacer l’une des poules à Bafoussam où le tout nouveau stade de la localité est en cours d’achèvement. Il faudrait pour cela penser à aménager des stades d’entrainements dans ce chef-lieu de la région de l’Ouest. Ce qui est loin d’être une sinécure», prévient notre confrère qui souligne néanmoins que la satisfaction vient de Limbe, déjà opérationnel.