Le ministre camerounais en charge des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, a donné «une semaine de rattrapage», sous peine de résiliation des contrats, aux bureaux d’études et aux entreprises de construction des infrastructures devant abriter la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames qu’abrite le pays du 19 novembre au 3 décembre prochain.
Au terme d’une visite interministérielle d’évaluation effectuée jeudi et vendredi à Buea et Limbe (Sud-Ouest), il a en effet été constaté que l’exécution des chantiers n’avait pas avancé, au contraire, plusieurs ouvrages étaient carrément à l’abandon sans justification sérieuse.
Il a ainsi été rappelé aux bureaux d’études et constructeurs que le calendrier de rattrapage à eux fixé par le gouvernement devait être respecté, faute de quoi ils seraient également retirés de la liste des prestataires agréés par les pouvoirs publics.
Le coup de sang de M. Bidoung Mpkatt intervient alors qu’une mission d’évaluation de la Confédération africaine de football (CAN) est attendue au Cameroun le 22 janvier prochain.
En octobre dernier, rappelle-t-on, le ministère camerounais des Marchés publics avait attribué des prestations à plusieurs entreprises locales et étrangères pour un montant total de plus de 24,4 milliards FCFA et pour 8 mois, en vue de la réfection du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, la capitale politique, et de finalisation du stade Ngueme de Limbe, appelés à accueillir les rencontres de la CAN dames 2016.
Sur le premier site cité, d’une capacité de 39.000 places et construit en 1972, il est question de réhabiliter la pelouse ainsi que la piste d’athlétisme, d’équiper les gradins de nouveaux sièges et d’aménager 3 terrains d’entraînement.
La nouvelle arène de Limbe, quant à elle, avec ses 20.000 places, devrait subir des travaux connexes pour ses voies d’accès et de contournement, ses parkings et d’aménagement d’espaces verts.