Selon le président de la fédération camerounaise de football, le Cameroun s’est engagé à accueillir la compétition sur la base de l’ancien cahier de charge pour 16 équipes.
Jeudi, le comité exécutif de la CAF a entériné le passage à une Coupe d’Afrique des Nations à 24 équipes et en juin dès l’édition 2019 au Cameroun. Cette révolution risque de poser problème puisqu’il faudra désormais 6 stades et non plus 4 pour accueillir la compétition.
Des changements qui vont contraindre le Cameroun à revoir son organisation. Le dossier de notre pays contient en ce moment 32 stades répartis sur cinq sites à savoir Yaoundé, Douala-Limbe-Buea, Bafoussam et Garoua. Le pays organisateur de la CAN 2019 pourrait bien se voir obligé d’ajouter un autre site. Ce qui entraînera forcément des dépenses supplémentaires.
Alors qu’une mission d’inspection de la CAF est attendue sur place en septembre, le président de la Fédération camerounaise, Tombi A Roko, a averti l’instance: pas question que ce changement de cap serve de prétexte à un retrait de l’organisation de la CAN 2019 à son pays. «Nous sommes dans un monde de droit et nous n’allons pas changer les règles du jeu en cours de route», a prévenu le dirigeant au micro de Radio France International.
«Pour moi, la CAN de 2019 est engagée et la phase des éliminatoires a débuté. (…) Le gouvernement du Cameroun s’était engagé sur la base de l’ancien cahier des charges pour 16 équipes. Maintenant, il va falloir passer à 24 et il faut un nouvel engagement de notre gouvernement. Nous allons rentrer et discuter avec les plus hautes autorités de notre pays», a-t-il ajouté.
L’Algérie et le Maroc se sont dits prêts à déposer leur candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) dans le cas où la Confédération africaine de football (CAF) viendrait à retirer l’organisation au Cameroun. Une pression supplémentaire pour les dirigeants camerounais.