La coupe d’Afrique des Nations de football est la plus grande fête sportive qui soit à l’échelle du continent. Organiser une telle compétition engendre pour un pays des retombées bénéfiques et directes au plan des infrastructures. Pour ce faire, la Confédération africaine de football (CAF) exige du pays organisateur un ensemble d’infrastructures connexes. Notamment, quatre sites de compétition aux normes internationales, la construction et l’aménagement du réseau routier desservant les différentes infrastructures sportives ; des infrastructures hospitalières et hôtelières de références.
Les infrastructures de communication et de télécommunication doivent également être disponibles et fonctionnelles. A 17 mois du coup d’envoi de la compétition, le Cameroun se dit être prêt. « Pour ce qui est des hôtels, les villes de Yaoundé, Limbe et Douala, disposent des infrastructures aux normes prescrites par la Caf. Les aéroports de Garoua, Yaoundé et Douala sont fonctionnels, les infrastructures de télécommunication requises par la Caf en 2016 seront capitalisées.
Le Cameroun dispose des hôpitaux de référence à Bafoussam, Buea, Limbe et Douala. Le renforcement des plateaux techniques dans les autres villes est en cours. Le gouvernement respectera le cahier de charge de la CAF », a indiqué Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, ministre des Sport au cours d’un point de presse donné hier. Une première mission d’inspection de la CAF est prévue au Cameroun dans quelques semaines.
Loin d’une mission de sanction, elle sera selon le gouvernement une occasion d’échange et de concertation qui permettra au pays de se réajuster.