Deux sources présentes à la réunion de ce lundi et au terme de laquelle un communiqué (pamphlet contre Ahmad Ahmad et la CAF) a été remis à Tombi à Roko afin qu’il le signe après l’avoir couché sur papier à en-tête de la Fecafoot dont il usurpe la présidence depuis bientôt deux ans, m’ont fait quelques confidences croustillantes.

D’abord Tombi a été contraint de se dédire. Lui qui encensait le président
de la CAF il y a tout juste deux jours, a été contraint de signer un communiqué au vitriol contre celui qui, d’après l’usurpateur en chef, était “celui qui va révolutionner le football africain”.

Ensuite il a été décidé que Tombi ayant été déclaré illégitime par le TAS qui a invalidé l’ensemble du processus électoral l’ayant porté à la tête de la Fecafoot, c’est Blaise Moussa, SG nommé par Tombi qui signerait la plainte éventuelle de la Fecafoot devant le TAS contre la CAF en cas de retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun.

Mais dites-moi, n’est-il pas logique que tous les actes (nomination d’un SG par exemple) pris par un falsus procurator soient frappés de nullité et revêtent la même illégitimité que celui qui prend lesdits actes? Donc on est d’accord que Tombi étant illégitime, Moussa Blaise aka Sakoudjou Koumanda, est tout autant illégitime et toute plainte signée par lui ne prospérerait aucunement.

Enfin mes sources m’ont dit que les juristes contactés au sujet du délai d’appel de la décision du Comité exécutif de la CAF ne s’entendent pas. Alors que les uns pensent que le délai est de 10 à compter de la publication de l’information sur le site Officiel de la CAF, d’autres affirment que le compteur se met en route après notification expresse par la CAF. Et moi je dis, après consultations d’experts suisses du droit du sport qui ont interprété l’article 55 alinéas 1,2 et 3 des statuts de la CAF, tout appel au-delà du 30 juillet à minuit (10 jours après adoption et publication de la décision), est tout bonnement FORCLOS.

Donc si nous voulons éviter que le Malgache Ahmad Ahmad continue d’humilier le Cameroun et trainer notre patrie dans la boue, il faut ranger les orgueils mal placés, les égos à deux balles et aller voir Hamadou Babba Abdouraman qui, une fois encore, avait vu venir le piège et a anticipé auprès du TAS dans les délais. Il est peut-être à ce jour notre dernière chance pour le Cameroun de sortir la tête haute de cette histoire.