Coup de tonnerre au Maroc. Réunis à Rabat ce jeudi 20 juillet, les membres du Comité exécutif de la Confédération africaine de football ont acté le passage d’une Coupe d’Afrique des Nations à 24 équipes. Le président Ahmad qui en a fait l’annonce en sortant de la salle, n’a pas voulu faire plus de commentaires, demandant aux journalistes présents de bien vouloir attendre le communiqué.

Reste désormais à savoir comment le Cameroun, pays hôte de la prochaine CAN va réagir. « Nous sommes dans un monde de droit et nous n’allons pas changer les règles du jeu en cours de route », confiait quelques heures auparavant le président de la Fédération camerounaise de football, Tombi A Roko à Rfi.

« Pour moi, la CAN de 2019 est engagée et la phase des éliminatoires a débuté », ajoutait-il. « Passer de 16 à 24 équipes, c’est une décision du Comité exécutif et nous en prenons acte. Une CAN engendre beaucoup de choses, avec entre autres les infrastructures hôtelières, routières, aéroportuaires, hospitalières et sécuritaires. Cet ensemble fait que le gouvernement du Cameroun s’était engagé sur la base de l’ancien cahier des charges pour 16 équipes. Maintenant, il va falloir passer à 24 et il faut un nouvel engagement de notre gouvernement. Nous allons rentrer et discuter avec les plus hautes autorité de notre pays », a déclaré Tombi A Roko après l’annonce.

Au regard du retard que les travaux de construction des infrastructures accusent, la probabilité de voir le Cameroun perdre l’organisation de la CAN 2019 est très grande. La CAF fera une première visite d’inspection au Cameroun en septembre.