A douze mois du démarrage de la Coupe d’Afrique des Nations, notre sélection nationale ne semble pas encore sur le point de voir arriver son nouvel entraineur. Il n’y a pas que sur les chantiers de constructions de stades et autres infrastructures qu’il y a urgence. Sur le plan sportif aussi, il est impératif que notre pays évite de prendre du retard. A un peu plus de douze mois du démarrage de la Coupe d’Afrique des Nations que notre pays va abriter, les Lions Indomptables du Cameroun, n’ont toujours pas de coach.
Il est pourtant attendu de celui qui arrive d’avoir dans ses valises un projet pour la sélection qu’il veut se voir confier. Si le technicien camerounais qui assure l’intérim a ouvertement critiqué cette condition, il n’en demeure pas moins que celui qui doit arriver a besoin d’avoir le temps de mettre en place quelque projet qu’il juge utile pour notre sélection nationale. On se souvient que pour Alexandre Belinga, ce n’est pas à un entraineur de venir avec un projet.
C’est la fédération qui définit ce qu’elle attend d’un entraineur, avant de trouver celui qu’elle estime le plus apte à combler ses attentes. Cette prise de position franche et crue montre peut-être qu’il n’a plus le cœur à l’ouvrage. Car il n’a d’ailleurs pas hésité à déclarer que « cet intérim est un intérim de trop ». Cela montre d’autre part qu’il ne pourrait peut-être plus y avoir de bons rapports entre le technicien camerounais et la Fédération Camerounaise de Football.
En ce qui concerne la quête dans laquelle se sont lancés les dirigeants du football camerounais, on entend des sons qui sonnent la discordance. Le cas le plus remarquable est celui du Français Claude Makelele. Il est formel à propos de sa candidature au poste d’entraineur sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun. « Comme vous dîtes, ce ne sont que des rumeurs. Je suis bien ici à Eupen et je compte y rester. Maintenant, j’ai de l’ambition et je vais voir avec le club comment il envisage l’avenir», a-t-il déclaré dans un media dénommé La Dernière Heure.