Réuni en session extraordinaire depuis hier mardi 24 octobre à Yaoundé, le Comité national de sûreté de l’aviation civile présidé par le ministre des Transport, entend arrimer les aéroports du Cameroun aux normes internationales.
Pas de zones de turbulences dans le ciel de la Coupe d’Afrique des nations en 2019. Plus qu’un vœu, il s’agit d’une prescription d’Edgard Alain Mebe Ngo’o à l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du Comité national de sûreté de l’aviation civile mardi dernier. Face aux experts et autres représentants des administrations membres de cet organe, le patron des Transports, soucieux des normes plus efficaces en matière de sûreté au sein de l’Autorité aéronautique, a rappelé l’urgence de « faire en sorte que le Cameroun qui accueille dans moins de deux ans une compétition sportive d’envergure, soit conforme aux normes édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) ». Pour ce rendez-vous continental, la conformité des aéroports aux normes de sécurité et de sûreté constitue donc de ce fait, un défi majeur à relever.
Réhabilitation du système de vidéosurveillance
Pour permettre au Cameroun gagner le pari de la sûreté sur ses aéroports, avec pour objectif d’en faire des pôles de référence, deux projets ont vu le jour. Il s’agit : du Projet intégré d’amélioration de la sûreté sur les aéroports du Cameroun (Piasac) et du Projet de développement du secteur des Transports avec l’appui de la Banque mondiale.
A ce jour, apprend-t-on, « le recrutement et la formation de 158 agents chargés de la mise en œuvre des mesures de sûreté sur les aéroports ; la réhabilitation des routes de patrouilles de sûreté autour des aéroports internationaux de Douala (7 km) et de Yaoundé-Nsimalen (9 km) ; l’acquisition de 16 véhicules tout terrain pour les patrouilles dans le périmètre des aéroports internationaux de Douala et de Yaoundé-Nsimalen ; la réhabilitation du système de vidéosurveillance à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ; la reconfiguration du carrefour donnant accès à l’aéroport international de Douala », énumère le Mintransports.
Sont également pris en compte dans ledit projet, les travaux d’installation de systèmes pour le contrôle d’accès en zones réservées à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ; l’acquisition et l’installation des équipements de sûreté ; l’acquisition et l’installation des équipements de communication. Des chantiers à livrer avant la fin de l’année 2018. On attend !