Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad a affirmé lundi que l´organisation de la Coupe d´Afrique des Nations en été n´était pas "figée" et pouvait être adaptée en fonction du climat.
La CAF a décidé lors d´un symposium en juillet d´organiser désormais en été la Coupe d´Afrique des nations (CAN), une compétition habituellement organisée l´hiver.
"Pour certains pays qui sont victimes de problèmes climatiques, on peut être flexibles", a dit M. Ahmad lundi en faisant allusion à cette récente décision prise notamment pour ne pas pénaliser les joueurs évoluant en Europe.
LIRE AUSSI: Rigobert Song parmi les 77 candidats à la succession de Hugo Broos
"Ce n´est pas figé, on peut revoir ensemble avec les parties prenantes, dans tel cas comment on fait", a-t-il assuré à l´AFP.
Lors du même symposium de juillet, la CAF a également validé le passage de 16 à 24 équipes en compétition.
Interrogé sur cette innovation, M. Ahmad a assuré que "c´est ce que les gens veulent". "Moi j´ai un principe de gestion: si je suis élu c´est pour répondre aux attentes des parties prenantes, que ce soit les fédérations, les joueurs, les entraîneurs", a-t-il dit.
Par ailleurs, il a estimé que la mesure était "justifiée et légitime car il y a certains pays émergents dans le football qui sont au portillon pour bousculer les grandes nations du football africain".
LIRE AUSSI: Samuel Eto'o méritait-il un Ballon d'Or FIFA ?
La CAN-2019 devrait se tenir au Cameroun en juin de cette année, même si M. Ahmad a reconnu qu´il y avait de retards dans les travaux des structures qui doivent accueillir la compétition.
"On attend la réunion du comité d´organisation (de la CAN)" avant de pouvoir se prononcer, a-t-il dit, alors qu´un rapport de visites d´inspection vient d´être adressé à la CAF pour faire le point sur le sujet.
LIRE AUSSI: Ligue Europa: Jérôme Onguéné envoie un message à l’OM
Mais selon M. Ahmad, "nous avons toujours dit que vu la prédisposition du chef de l´Etat (Paul Biya), tout le monde va s´y atteler et aller de l´avant. Jusqu´à maintenant j´y crois. Comment ne pas croire à un chef d´Etat. Lorsque la politique veut, tout doit suivre".