Infos Sports of Sunday, 30 September 2018

Source: camfoot.com

CAN 2019: voici pourquoi Ahmad veut retirer l’organisation au Cameroun

Le possible retrait de la CAN qui plane sur le Cameroun s'apparente à un reglement de compte Le possible retrait de la CAN qui plane sur le Cameroun s'apparente à un reglement de compte

Dans l’interview qu’il a accordé au quotidien français Le Monde, Ahmad Ahmad a été interrogé au sujet de ses relations avec son prédécesseur, le Camerounais Issa Hayatou et sur son mode de fonctionnement. Sa réponse révèle aussi pourquoi il est décidé à retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun. Mais il faut aussi rappeler que le Comité exécutif de la CAF avait retiré à Madagascar, l’organisation de la CAN 2017 chez les U-15.

Cet ancien président de la fédération malgache de football n’a donc pas accepté ce retrait qu’il impute directement à la volonté de Issa Hayatou pour le punir d’avoir fait acte de candidature à la présidence de la CAF. Même si c’était sur décision pratiquement à l’unanimité, sauf un, Ahmad Ahmad, l’actuel président estime néanmoins que c’est Issa Hayatou qui a décidé.

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La veangeance étant un plat qui se consomme froid, il y va de ses arguments dans cet extrait d’interview accordé au quotidien Le Monde.

Le Monde : Quel mode de gouvernance voulez-vous incarner ? Avez-vous des contacts avec votre prédécesseur, Issa Hayatou ?

Ahmad Ahmad : J’ai voulu faire de la CAF une institution démocratique, où tout ne dépend plus d’un seul homme. Il existe en interne différentes commissions et toutes sont très actives. Le partage des responsabilités, y compris les miennes, est une évidence. Il faut échanger, écouter. J’ai remarqué, après avoir pris mes fonctions, que des dirigeants du football africain attendaient les instructions d’en haut. Je veux au contraire qu’ils anticipent, proposent, émettent des avis. Sinon, je n’ai eu aucun contact depuis mon élection avec mon prédécesseur alors qu’il avait déclaré être prêt à m’aider. Je ne le regrette pas. Chacun a son mode de fonctionnement. La seule fois où il a parlé de moi, c’était après que j’ai regretté, en août 2017, l’inertie du Cameroun à propos des travaux en vue de la CAN 2019.