• Samuel Eto’o était presque invisible à Olembé ce jeudi
• Pourtant, il était bien présent au stade
• Il a été aperçu en fin de match dans les vestiaires
Ce jeudi à Olembé, la star international et président du FECAFOOT était présent pour le 2e match de l’équipe nationale.
Il était pourtant difficile de voir ses traces à la télévision. Des sources internes indiquent que les consignes d’Etoudi continuent par s’appliquer à l’encontre de Samuel Eto’o.
Mais, la star se montre plutôt visiblement serein. Après la qualification des Lions Indomptables pour les huitièmes de finales de la CAN TOTAL ENERGIES 2021 grâce à des doublés de Karl Toko Ekambi et Vincent Aboubakar, le Président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o a été aperçu, accompagné de Rigobert Song et de l’Ambassadeur itinérant Albert Roger Milla, qui se sont rendus aux vestiaires pour encourager leurs jeunes cadets.
Il a également réagi après le sacre des Lions Indomptables sur sa page Facebook.
« Incroyablement fiers de voir les Lions Indomptables être la première équipe à se qualifier pour la phase à élimination directe. Bravo à l'Éthiopie pour avoir mené le combat. Selon vous, quelle sera l'équipe suivante ? », a-t-il écrit.
En effet, c’était la deuxième sortie des Lions Indomptables du Cameroun ce jeudi à Olembé et pour la deuxième fois consécutive, les réalisateurs du match ont fait un blackout total sur Samuel Eto’o, le populaire président de la Fédération camerounaise de football. Cette situation confirme la thèse d’un musèlement orchestré par Etoudi, indique une source.
Qu’est-ce qui peut expliquer ce blackout total, où le tout puissant et très populaire Samuel Eto’o est obligé de « clandoter » avant de suivre un match des Lions.
C’est sans doute les consignes du Palais de l’unité qui continuent par s’appliquer.
« Mais où était donc passé Samuel Eto’o le 9 janvier ? C’est la polémique qui entoure le lancement de la CAN. Récemment élu président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’ex-footballeur n’a pas été vu sur les écrans de la télévision nationale, ni sur ceux du stade d’Olembe de Yaoundé lors de la cérémonie et du match d’ouverture qui a opposé le Cameroun au Burkina Faso.Pourtant, Eto’o était bel et bien présent à la tribune présidentielle, non loin de Paul et Chantal Biya, mais aussi d’Azali Assoumani, le président des Comores. Sauf que le triple ballon d’or africain est souvent descendu aux vestiaires pour soutenir les joueurs avant le match et lors de la pause. Les caméras de la CRTV, la télévision nationale, avaient-elles pour consigne de l’éviter ? », écrivait Jeune Afrique pour l’incident du premier match.
« Ces caciques du régime ont multiplié les stratagèmes pour s’assurer que la popularité de la star du football ne fasse pas de l’ombre à Paul Biya lors de l’ouverture de cette CAN au coût de 3 000 milliards de F CFA, pensée et mise en scène comme la consécration de ses quatre décennies au pouvoir. Il eut été en effet de très mauvais goût et – hors de question – de permettre au public de scander « Eto’o, président » en présence… du président Biya. D’ailleurs, le premier à l’avoir anticipé, c’est l’ex-footballeur lui-même. D’où son exil dans les vestiaires », a précisé le Magazine.